Abstract
The Nomination of the Vizier Useramun According to Papyrus Turin Cat. 1878 vo
Célèbre vizir de la XVIIIe dynastie, Ouseramon exerça cette fonction à la suite de son père, Âhmosis Âamtjou, durant le règne conjoint d’Hatchepsout et de Thoutmosis III, puis sous celui, autonome, du jeune roi. Ce haut dignitaire est bien connu grâce à ses deux tombes situées dans la nécropole thébaine de Cheikh Abd el-Gournah (TT 61 et TT 131), et par de nombreux autres monuments et documents1. Il est, en outre, le seul vizir de la XVIIIe dynastie pour lequel la date exacte de sa nomination à ce poste – le 1er jour du 1er mois de la saison-akhet en l’an 5 de Thoutmosis III – est connue puisque mentionnée
Depuis la première copie et traduction partielle par Pleyte et Rossi en 1869-1876 (le dessin occupe la première planche de leur ouvrage) (Pl. 1)4, les mentions du texte sont assez marginales. Une entrée existe dans le catalogue du musée de Turin de Fabretti, Rossi et Lanzone de 18825 ainsi que dans celui de Bellion de 19876. Il est répertorié dans les fiches manuscrites du Wörterbuch, au moins pour les entrées
Helck10, en 1955, 1958 et 1961, et Dziobek, en 199811, ont proposé une traduction complète du texte, accompagnée de quelques commentaires. Enfin, Dorman fournit un bref commentaire historique du texte en 1988 dans son ouvrage consacré à Senenmout, ainsi que, quelques années plus tard, au sein de l’ouvrage collectif dédié au règne de Thoutmosis III paru en 200612. À l’exception des travaux précédemment cités, les autres traces de ce texte dans la littérature égyptologique se limitent à quelques citations13.
Le service de la collection des papyrus de la Fondazione Museo delle Antichità Egizie di Torino a, pour sa part, réalisé en novembre 2017 les seules images numérisées du papyrus existantes à ce jour (Fig. 2)14. Ces dernières ont permis la réalisation d’un
1. Présentation, description et étude préliminaire de l’ensemble CGT 54018 ro et vo
Le papyrus Turin Cat. 1878 est conservé dans la collection du Museo Egizio de Turin depuis 1824. Il appartient à un ensemble de fragments regroupés sous le numéro CGT 54018 (= Turin
1.1. Description
Les fragments de papyrus appartenant au CGT 54018 ro (= Turin
Le verso de l’ensemble CGT 54018 (= Turin
Le texte no 1 (= frag. a.1 – inédit ; 13 cm de hauteur sur une longueur conservée de 6 cm) est écrit sur la partie droite du fragment principal no 1, d’une écriture ferme et maîtrisée. Notons qu’il est disposé dans le sens inverse par rapport aux textes nos 2-5.
Le texte no 2 (= frag. a.2 – inédit ; 4,4 cm de hauteur sur 8,4 m de longueur) a été rédigé en haut de la partie centrale du fragment, d’une écriture rapide et de petites dimensions. La paléographie permet une datation ramesside. Il s’agit d’un texte comptable de trois lignes mentionnant « l’an 1, 2e mois de la saison-chémou, 16e jour » d’un souverain anonyme, ainsi que la quantité considérable de 290 (ou 390 ?) dében de cuivre.
Le texte no 3, relatif au vizir Ouseramon (= pap. Turin
Neuf lignes fragmentaires sont conservées. L’interruption du texte à gauche étant très nette, d’autres morceaux de ce document pourraient ainsi être présents dans les réserves du musée de Turin, dont le raccord aujourd’hui manquant ; hypothèse renforcée par le fait que la suite du rouleau de papyrus est conservée (frag. b-c +
Bien que le document soit fragmentaire, et en supposant que le texte complet ne se poursuivait pas au-delà de ces neuf lignes, d’après nos calculs sur la base de la taille des signes ainsi que sur l’emplacement du texte no 4, nous pouvons estimer qu’environ 70 % du texte original est conservé et que les restitutions suggérées couvrent à peu près 15-20 %. Par conséquent, près de 85-90 % du texte original est actuellement exploitable et environ 10-15 % serait encore totalement inconnu (Pl. 5).
Les apparentes traces d’un texte palimpseste écrit à l’encre noir et rouge, visibles sur les images numérisées, appartiennent en réalité au Grand Hymne à Hâpi inscrit sur le recto, le feuillet de papyrus étant particulièrement fin et transparent ; les seules traces réelles de palimpseste se situent à gauche au-dessus du texte21.
Le texte no 4 (= frag. c et b + pap. Turin
Enfin, le texte no 5 (= pap. Turin
Il est à noter que le dessin d’une partie du fragment
À notre connaissance, les textes nos 1, 2 et 4 ne sont pas mentionnés dans la littérature égyptologique, et aucun rapport n’a donc été établi avec le fragment de papyrus numéroté
Cette constatation nous révèle également qu’à leur époque, le papyrus n’était pas recollé tel qu’il l’est actuellement (Pl. 5).
1.2. Étude préliminaire
Notre étude préliminaire de l’ensemble des fragments du volumen CGT 54018 apporte quelques premiers éléments de réponse concernant la matérialité de même que l’histoire du manuscrit tout en proposant plusieurs hypothèses et perspectives de recherche27 (Pls. 4-5).
Signalons que cet examen n’a pu être effectué uniquement qu’à partir des images numérisées aimablement communiquées par le service de la collection des papyrus de la Fondazione du Museo Egizio de Turin. Certains aspects restent donc de ce fait délicats à appréhender en l’état actuel de conservation globale de l’objet ainsi qu’en raison des nombreuses données demeurant, pour le moment, partielles ou imprécises étant donné que le document n’a pas encore été étudié dans sa totalité de manière approfondie.
Tout d’abord, d’après l’observation visuelle des fragments ainsi que de la définition matérielle des deux faces d’un rouleau de papyrus et de leurs propriétés comme supports de textes28, il appert que les appellations « recto » et « verso » attribuées antérieurement correspondent au recto et verso réel du papyrus.
Deuxièmement, les mesures de l’objet de même que notre cartographie de la distribution des textes nous fournissent de précieux renseignements concernant l’assemblage des différents fragments conservés ainsi que sur la restitution de cette portion du rouleau dans son état d’origine.
Étant donné qu’un long morceau continu du feuillet original est conservé sur le grand fragment numéroté
Dans le cas présent où la longueur des feuillets de notre papyrus est estimée à 30-32 cm (soit 0,57-0,61 coudée = 4-4,27 mains) et en prenant en considération le fait qu’un volumen comportait généralement vingt feuillets30, le support de communication étudié ici devait alors au moins mesurer au total entre 6 et 6,40 m de long (soit 11,43-12,19 coudées = 80-85,33 mains) lors de sa sortie de l’atelier de production.
Par ailleurs, d’après la continuité des sections du texte de l’Hymne à Hâpi inscrit sur l’ensemble du recto ainsi que l’estimation de la longueur des feuillets, il nous est alors possible de déterminer les distances entre chacun des fragments conservés. De plus, puisque deux joints de fabrication (ou kollêseis) sont préservés, nous possédons donc nécessairement les portions d’au moins trois feuillets. Le remontage numérique que nous proposons met en évidence que l’ajout d’un feuillet supplémentaire s’impose en dépit du fait que le joint entre les feuillets x +2 et x +3 n’a pas encore été retrouvé (Pl. 4). Nous possédons donc actuellement les bribes de quatre feuillets de ce volumen.
D’après notre cartographie de la distribution du Grand Hymne rédigé sur ce papyrus (Pl. 4), le titre et les strophes I,1-II,4 (début) devaient, à l’origine, être présents sur un feuillet supplémentaire. Celui-ci est à insérer à la droite du grand fragment no 1. L’intégralité de cette oeuvre littéraire était donc très vraisemblablement inscrite sur le recto de l’ensemble CGT 54018 et cela sur cinq feuillets complets, ce qui équivaut à 25 % de la totalité du recto de ce rouleau de papyrus. De ce fait, l’Hymne devait s’étendre sur une longueur totale d’environ 1,50 à 1,60 m, dont 86 cm sont actuellement partiellement conservés. Ceci étant dit, remarquons que nous ne connaissons pas l’état dans lequel était le rouleau orignal – neuf ou déjà usagé –, et donc la longueur effective de l’objet lorsque le scribe y a inscrit la composition littéraire dédiée au fleuve égyptien.
Troisièmement, l’ensemble CGT 54018 présente une certaine hétérogénéité textuelle en contenant au moins six textes, dont cinq ont été assemblés au verso. Sur cette face-ci, un texte comptable (texte no 2) est entouré d’un écrit à caractère hymnique, funéraire ou médico-magique (texte no 1) ainsi que de trois textes littéraires (nos 3, 4, 5). La version du Grand Hymne à Hâpi occupe, quant à elle, tout le recto de cette portion du rouleau de papyrus. Cet arrangement montre donc une prédominance d’oeuvres littéraires rédigées par plusieurs scribes31.
Un soin particulier a été apporté à la disposition de l’Hymne à la Crue puisque les kollêseis ne sont pas inscrites. De plus, chaque feuillet ne comporte qu’une seule colonne de texte écrit horizontalement. En revanche, la production littéraire no 5 du verso ainsi que la Nomination d’Ouseramon (texte no 3 du verso) ne respectent pas cette organisation élaborée puisque les textes recouvrent totalement les jointures. Nous ne savons pas s’il en est de même ou non pour les oeuvres littéraires nos 1 et 4 du verso étant donné que les kollêseis ne sont pas conservées sur les fragments relatifs à ces textes.
Enfin en quatrième et dernier point, évoquons rapidement la question de l’amplitude temporelle de l’utilisation du manuscrit, au moins comme support d’écriture.
La portion du volumen de papyrus étudiée ici contient six textes inscrits, à première vue, par six scribes distincts et cela au cours de la période ramesside. Le support de communication dont il est question a donc été réutilisé à de nombreuses reprises comme support d’écriture pluripersonnel et éventuellement aussi comme outil de lecture.
Le volumen pourrait avoir été fabriqué à la toute fin de la XIXe ou au début de la XXe dynastie puis avoir été utilisé pendant tout ou partie de la première moitié de cette période, soit pendant 60 voire 70 ans32. Au premier abord, cette estimation ne paraît pas excessive compte tenu du fait que ce matériau est souple, léger et résistant. De plus, il n’est pas exclu que ce rouleau ait perduré comme support de lecture au-delà de cette époque.
Nous achevons ici notre analyse préliminaire des fragments du papyrus CGT 54018 dans leur ensemble, laissant le soin à de futurs travaux de confronter ainsi que de compléter nos hypothèses. La suite de notre étude se concentre à présent exclusivement sur le texte de la Nomination du vizir Ouseramon (pap. Turin
2. Traduction du papyrus Turin Cat. 1878 vo, l. 1-9
1
1 An 5, 1er mois de la saison-akhet, 1er joura, sous la majesté du roi de Haute et Basse-Égypte (Menkheperrê)| le fils de [Rê] (Thout[mosis)| v.s.f.]. 2 En ce jour de l’initiationb du scribe du sceau divinc Ouseramon du domaine d’Amon au-devant de Sa Majesté v.[s.f.]. [Sa Majesté a dit : « [J’]approuve grandement 3 Ouseramond. Le phallus, [depuis] combien de temps [a-t-il été défait ?e] 4 Cela fait 30 ans, ô Pharaon v.s.f. mon maître parfaitf. Nombreuses sont [les années …]. 5 Déjà sous ton père, j’ai exercé la fonction ». Quant au vizir, scribe [… Âamtjou ( ?), il dit : « …] g 6 c’est comme un hommeh au regard perçanti et aux discours élégantsj qu’on le considère […]. [Ouseramonk] 7 est son nom en vérité. (C’est quelqu’un) qui accorde constamment de l’argent en plus de l’or (/en excès par rapport à l’or) […]. [C’est] 8 vers l’argent qu’il faut [se tourner (/aller)] en l’absence de l’or (/quand l’or manque) lorsque le roi protège [l’Égypte …]l. [Alors que l’Horus] 9 est dans sa demeure, (y) étant souverain, et que le roi est dans son palais [tu t’approches du Maître du Double-Paysm] (puisque) tu es le coeur [du Maître v.s.f., les (deux) oreilles d’Horus, les (deux) yeux du souverainn …] ».
Commentaires de traduction
a : Gauthier enregistre une autre date, toutefois avec une certaine réserve : « An 5 (?), 1er mois (?) de la saison-chemou (?), 1er jour » (
b : Helck transcrit par deux fois,
c : Ouseramon n’est désigné par ce titre de « scribe du sceau divin » qu’à trois autres reprises : deux fois dans sa tombe TT 131 ainsi que sur le cône funéraire Davies-Macadam 37037.
d : Litt. « [Mon coeur] est très penché (vers) Ouseramon », en suivant la restitution proposée par Helck38. Dziobek39 translitère
e : Helck restitue un
La compréhension générale de la ligne 3 est nettement débattue. Le problème repose avant tout sur la différence de lecture d’un seul signe, qui plus est, partiellement en lacune due au fait que le papyrus est détérioré à cet endroit, ainsi que sur la graphie litigieuse d’un mot.
En se fondant uniquement sur le dessin de Rossi, Quack exprime d’importants doutes quant à la proposition de traduction et donc la compréhension de cette phrase par Helck et, au final, la rejette totalement. Étant donné qu’il discerne le signe hiératique de l’oeuf, typique de la marque de la filiation, à la place de la préposition r transcrite par Helck, il considère qu’il faut lire : « […] d’accord (avec)/approuver Ouseramon, fils d’Âhmose (i.e. Âamtjou), combien d’années […] ? »41 (Figs. 5c, 6c). Il estime donc que le nom d’Ouseramon est directement suivi par le nom de son père, prénommé Âamtjou. Il juge que c’est un nom asiatique, et que, dans ce papyrus, il serait écrit sous une forme pseudo-étymologique, comme s’il s’était appelé en égyptien
Au final, il s’agit donc de déterminer à qui appartient, en réalité, ce
Grâce à l’image numérisée et au fac-similé réalisé à partir de celle-ci, nous observons, d’une part, que le ductus correspond davantage au signe hiératique Möller II, 91 (
De plus, ce n’est pas
Puisque le rédacteur semble avoir porté une attention particulière à l’élaboration de ce supposé nom propre sous une forme pseudo-étymologique afin de produire un effet de style recherché, tant graphiquement que du point de vue du sens, pourquoi aurait-il, dans ces conditions, tracé ce signe
Faut-il alors considérer que ce
En revanche, l’expression adverbiale
Par ailleurs, en admettant l’hypothèse de Quack, nous pouvons nous demander pourquoi une telle graphie pseudo-étymologique, non attestée dans la documentation concernant Âamtjou, aurait été utilisée ici, et cela même plusieurs siècles après le floruit de ce vizir. En effet, pourquoi les scribes du début de la XXe dynastie auraient créé de toute pièce cette graphie alors que le nom du père d’Ouseramon, patriarche d’une véritable dynastie vizirale sur trois générations durant la première partie de la XVIIIe dynastie, était à n’en pas douter encore très présent dans la mémoire collective de l’élite thébaine ramesside ?
De plus, notre texte s’inspire en partie directement de celui de la Nomination gravé dans la tombe d’Ouseramon (TT 131) (voir infra § 4.3). Or, dans l’espace architectural de sa sépulture, cette oeuvre est précisément immédiatement suivie par l’Enseignement d’Âamtjou, toutes deux étant gravées sur le même mur. En outre, à la fois dans la représentation iconographique de la Nomination de même que dans celle de l’Enseignement d’Âamtjou, le père d’Ouseramon est représenté grandeur nature en tant que vizir en titre et affublé des attributs vestimentaires propres à sa fonction (voir infra § 3.1). D’une manière plus générale, son nom est inscrit à plusieurs reprises dans la tombe de son fils48.
N’oublions pas, de surcroît, que, malgré l’état actuellement très dégradé de sa tombe, Âamtjou possédait l’une des plus imposantes sépultures situées sur les hauteurs de la colline de la nécropole de Cheikh Abd el-Gournah (TT 83). La monumentale façade à pilier de son complexe funéraire était notamment particulièrement distincte dans le paysage architectural de la nécropole thébaine49.
Les scribes de l’époque ramesside avaient de ce fait pleinement accès à la graphie originelle du nom du père de notre vizir. Aucun obstacle technique ni mémoriel ne semble donc avoir pu les restreindre. Par conséquent, ils n’avaient, à priori, aucune raison particulière de recourir à une pseudo-étymologie pour le nom Âamtjou si telle avait été leur intention de le mentionner à la troisième ligne de notre texte. Du reste, remarquons que seul le nom d’Âamtjou aurait été orthographié de manière inhabituelle, et non pas également celui d’Ouseramon, son fils, héritier et successeur.
Enfin, du point de vue du sens, si le nom du père d’Ouseramon est effectivement mentionné ici, pourquoi le serait-il à travers l’idée d’être affublé d’un grand/gros membre viril : « Ouseramon fils de “c’est considérable : (son) phallus” » ? Que signifierait cette allusion ? Serait-elle employée dans le but d’exalter la puissance d’Âamtjou, le vizir en titre ? Même au sein d’une élaboration littéraire, tout aussi singulière soit-elle, l’évocation de cette qualité et cette démonstration de force au moyen d’une telle tournure nous paraît quelque peut curieuse, d’autant plus qu’elle ne semble pas avoir de lien direct avec l’ensemble du texte. Au demeurant, si l’objectif avait effectivement été d’insister sur la puissance qu’il détenait grâce à sa fonction, nous nous attendrions alors à ce que son nom fût, en plus, précédé de son titre de vizir. Tant phonétiquement que sémantiquement, l’expression aurait eu bien plus d’impact auprès de l’auditoire ramesside si elle avait été la suivante : *« Ouseramon fils du vizir Âamtjou (i.e. “c’est considérable : (son) phallus”) »50.
Un autre problème, graphique cette fois, subsiste encore quant à la lecture de l’ensemble de cette phrase. En effet, Quack fait pertinemment remarquer que, dans sa compréhension du passage, Helck a omis la difficulté posée par le déterminatif de l’homme assis (Gardiner A1) accolé au mot qu’il considère comme étant
À notre connaissance, une seule autre occurrence du prénom Âamtjou présentant une graphie identique à notre séquence problématique est répertoriée sur la quatrième ligne du verso de l’ostracon BM 5672 + O. CGC 25649. Il s’agit d’un ouvrier de Deir
Concernant la présence du déterminatif inhabituel de l’homme assis (Gardiner A1) dans la graphie du mot
Ainsi, l’anthroponyme Âamtjou, écrit de manière identique à celle consignée sur notre papyrus, pourrait effectivement être corroborée. Il s’agirait cependant du seul autre document attestant de cette orthographe inhabituelle pour le nom dont il est question59. En revanche, graphiquement, rien ne s’oppose à ce que, dans notre texte,
Signalons en dernier lieu une ultime possibilité. Le groupe
En définitive, après avoir considéré l’ensemble des aspects, aucun argument qui ne laisserait place au doute et qui résoudrait définitivement ce problème ne semble émerger de la documentation égyptienne. En revanche, les différents faisceaux d’indices en faveur de la lecture littérale suivante : « [Mon coeur] 3 est grandement penché (vers) Ouseramon. Le phallus, combien d’années [jusqu’à maintenant depuis qu’il (= le phallus) a été défait ?] » et allant ainsi à l’encontre d’une acception tant
Rappelons, toutefois, que le problème repose avant tout sur la difficulté de lecture d’un seul signe partiellement en lacune ainsi que sur l’inhabituel déterminatif (A1) pour le terme
f : Helck transcrit
g : Le texte présent dans la lacune servait vraisemblablement à introduire le vizir Âamtjou, et peut-être même à présenter son discours, comme le pensait Helck65, étant donné que le père d’Ouseramon n’a
Toutefois, il est également possible que ce soit le début du discours d’Ouseramon
h : Litt. « On le trouve en tant qu’homme ». Remarquons ici que la construction glosante
i : Suite à la vérification du texte d’après l’image numérisée, nous confirmons et suivons ici la transcription déjà proposée par Černý67. Litt. : « Cela signifie qu’on le trouve comme un homme dont les yeux transpercent » (ou « dont les yeux sont perçants » ou « aux yeux perçants »).
Les transcriptions de ce passage publiées par Helck68 posent un problème paléographique et sémantique :
j : Litt. « qui est rempli de paroles (/discours) »74. Le sens de toute cette phrase est probablement : « c’est un homme à l’intelligence (/perception) acérée (/perspicace) et aux discours élégants ».
k : Restitution, très vraisemblable, proposée par Helck75, d’après le sens du début de la l. 7 (« [Ouseramon] 7 est son nom en vérité »).
l : Proposition de restitution littérale, d’après les commentaires de Helck et de Stauder76 : « On [se tourne] 8 vers (/sur) l’argent par manque (/rareté/en l’absence de l’or) lorsque (/pendant que) le roi protège (/est occupé à protéger) [l’Égypte] ». Le
Par ailleurs, comme le note avec justesse Dziobek, le signe ṯs transcrit par Helck est une erreur (Möller II, 535).
m : Restitution proposée par Helck et Černý à partir de l’ostracon CGC 2533977. Litt. : « [Tu t’approches du Maître du Double-Pays alors (/tandis) que l’Horus] est dans sa demeure, (y) étant souverain, et que (/alors que) le roi est dans son palais ». Notons la mise en parallèle grammaticale, lexicale et sémantique des propositions [
n : Proposition de restitution grâce à deux textes similaires présents dans la tombe du vizir Rekhmirê (TT 100 : [
3. Commentaires philologiques et historiques
3.1. Structure
La structure du texte est organisée en plusieurs séquences :
Cette structure et cette écriture ont pour objectif de mettre en scène la nomination d’Ouseramon, au moyen d’un préambule permettant de nous mettre en situation (ancrage temporel, spatial et thématique précisément définis) afin de contextualiser les dialogues et discours. Ce texte pourrait tout à fait être joué.
Le début du texte du papyrus de Turin (l. 1-2) reprend la structure habituelle des textes dits « d’introduction »79 en présentant les éléments suivants :
À noter que, dans les « textes d’introduction » de Karnak, le discours inaugural était prononcé par la personne introduite dans sa nouvelle fonction, et non par l’agent qui l’a nommé, c’est-à-dire dans le cas présent le roi. Nous avons donc ici une adaptation de ce genre de texte.
La partie « dialogues et discours » (l. 2-9) est, quant à elle, composée de trois temps. Tout d’abord, le roi s’adresse, à priori, très directement à Ouseramon. C’est un échange direct composé d’une question-réponse (= T 1 ; l. 2-5)81. S’en suit, vraisemblablement, un discours du vizir Âamtjou, père d’Ouseramon, adressé au roi. Ce propos est lui-même subdivisé en deux sous-temps : un discours durant lequel il vante les qualités de son fils et fait l’éloge de ses compétences auprès du roi (= T 2_A ; l. 5-7), puis il décrit brièvement la position du vizir en général (= T 2_B ; l. 8). Enfin, vraisemblablement toujours Âamtjou s’adresse cette fois directement à son fils, Ouseramon, afin de lui résumer l’essence même de la fonction de vizir tel un Enseignement, avec le roi comme troisième personne délocutive (= T 3 ; l. 8-9).
La séquence « dialogues et discours » paraît donc fonctionner de manière triangulaire, comme l’illustre le schéma ci-contre (Fig. 7). Bien que le roi semble s’adresser tout d’abord directement à Ouseramon, il n’en reste pas moins que c’est, vraisemblablement, le vizir Âamtjou qui fait le lien entre le roi et son fils, le futur vizir.
Cette modélisation schématique est plausible et cohérente. Elle dépend néanmoins essentiellement de deux facteurs. D’une part, en l’état actuel nous
La possibilité qu’il y ait eu initialement le nom d’Ouseramon, et non celui de son père, doit donc être envisagée, de même que le fait que ce soit Âamtjou qui réponde à la question (Fig. 8). La phrase de la troisième séquence (= T 3 ; l. 8-9) présentant un changement d’adressivité (« tu es » au lieu de « on le considère », « [c’est quelqu’un] qui »), il s’avèrerait logique qu’elle soit adressée à Ouseramon par son père et précédesseur Âamtjou, comme nous l’envisageons dans l’hypothèse no 1. Là encore le schéma met en exergue un fonctionnement triangulaire des échanges.
Cette deuxième modélisation présente cependant un problème majeur du point de vue du sens. En effet, Ouseramon parlerait de lui à la troisième personne, ce qui paraît quelque peu étrange, à moins qu’en réalité l’intégralité de cette partie (T 2_A et B) soit un genre de proverbe et non pas un discours. De plus, Âamtjou ne serait plus l’élément central effectuant le lien entre le souverain et son fils et successeur direct.
Ainsi, l’hypothèse no 1 semble mieux fonctionner, tant sur le plan de la cohérence de l’enchaînement de l’identité des locuteurs, de la dynamique d’adressivité de leurs discours que sur celui du contenu de leurs échanges. Il va de soi que notre inflexion vers la première proposition du fonctionnement de la conversation reste soumise à l’état fragmentaire actuel du texte.
La scène de la Nomination, gravée puis peinte, dans la tombe d’Ouseramon (TT 131) illustre quant à elle parfaitement le fonctionnement triangulaire des échanges, tel qu’envisagé dans la modélisation schématique no 1 (Fig. 9). Elle est située dans la salle transversale de la tombe, c’est-à-dire dans l’espace d’auto-présentation du défunt, sur la partie nord du mur est (= partie droite en entrant). Il s’agit du même événement que celui décrit dans notre papyrus, c’est-à-dire l’audience royale concernant la nomination d’Ouseramon dans la fonction de vizir. Une assemblée de dignitaires, avec à leur tête le vizir Âamtjou vieillissant, va à la rencontre du roi Thoutmosis III, représenté assis sous son kiosque, afin d’obtenir un « bâton de vieillesse », c’est-à-dire un successeur. Ouseramon est en fin de cortège. Comme dans le texte du papyrus, Âamtjou est l’intermédiaire entre le roi et son fils dans cette passation de fonction. Alors encore vizir en titre, il est représenté selon l’iconographie canonique de sa fonction depuis la XIIIe dynastie – un long vêtement complété par un collier dont l’accroche, placée à la base de la nuque, est en forme de cartouche – alors que son fils est vêtu d’un simple pagne. Le choix de cette iconographie concorde avec le fait qu’il se désigne par le titre « scribe du sceau divin » (
Par ailleurs, la comparaison avec la structuration du deuxième discours du roi dans la Nomination (TT 131, col. 25-34) renforce notre hypothèse du fonctionnement des échanges dans notre texte. Le roi s’adresse tout d’abord directement à Âamtjou (col. 25 = T 1). Il lui parle ensuite de son fils Ouseramon en reprenant la formulation et les thèmes des qualités idéales du candidat recherché (col. 26 = T 2). Enfin, Thoutmosis III dicte des injonctions à Âamtjou au sujet de l’exercice du vizirat (= T 3_A) afin que celui-ci les transmette à son fils (= T 3_B). Le discours royal devient même parfois totalement métaphorique (col. 27-34). La modélisation schématique de cette séquence met à nouveau en évidence une dynamique triangulaire dans laquelle Âamtjou est indéniablement le relai entre le monarque et son fils (Fig. 10).
L’élaboration littéraire du papyrus de Turin semble donc avoir repris, tout en l’adaptant, la structuration du discours royal gravé dans la tombe d’Ouseramon (Figs. 7, 9-10). La parole royale ne descend plus vers Âamtjou, c’est au contraire ce dernier qui conseille le souverain en louant les qualités et les compétences de son fils. Il ne s’agit donc plus d’une eulogie d’Âamtjou et d’Ouseramon formulées à la deuxième personne par l’intermédiaire de la bouche du roi, mais d’une eulogie d’Ouseramon énoncée, à la troisième (l. 5-8) puis à la deuxième personne (l. 8-9), par son père et prédécesseur.
3.2. Langue et langage
Le texte du papyrus Turin Cat. 1878 vo, l. 1-9 est rédigé en moyen égyptien avec des particularités
Restitutions prises en compte, nous dénombrons actuellement un total de 155 mots pour 86 occurrences uniques. La quantité de même que la diversité des termes employés témoignent nettement de la prédominance du roi (un total de 20 occurrences pour 14 entrées uniques). De plus, le souverain agit à plusieurs reprises : au moyen d’une déclaration assertive il « [dit] » ([
Le focus se déporte ensuite sur la figure du vizir, incarné ici au travers des personnages historiques d’Âamtjou et d’Ouseramon. Le vizir est « un homme » (
En dernier lieu, notons que le roi et le vizir sont mis en parallèle au travers de la métaphore de l’or et de l’argent (
3.3. Contenu
Le contenu du texte de notre papyrus est assez énigmatique. D’un point de vue général, le document rapporte la nomination d’Ouseramon à la fonction de vizir en l’an 5 de Thoutmosis III. De manière plus détaillée, plusieurs éléments méritent d’être commentés afin d’en saisir toute la teneur.
3.3.1. La nomination du vizir Ouseramon
Deux attestations de la nomination d’Ouseramon nous sont connues : l’une représentée dans sa tombe et accompagnée de textes en hiéroglyphes (TT 131 – Nomination du vizir)85, et l’autre inscrite en hiératique sur le verso du papyrus Turin Cat. 1878. Helck a été le premier à avoir compris la signification du texte relaté sur le papyrus de Turin et à l’avoir mis en relation avec le texte de la Nomination d’Ouseramon86, puisque le texte consigné sur le papyrus relate le même événement.
Les deux documents sont naturellement de longueurs différentes. La scène de la Nomination dans son ensemble occupe la moitié de la longueur du mur, soit environ 2,50 m de long sur 2,40 m de hauteur. Le texte hiéroglyphique s’étend sur 36 colonnes, avec une hauteur de quadrat d’environ 7 cm. Dans l’état actuel de conservation, c’est le texte le plus long et le plus étendu de la tombe d’Ouseramon. Pour sa part, le texte hiératique du papyrus se développe sur 9 lignes fragmentaires.
Dans ces deux documents, le cadre général, l’évènement unique de nomination et les acteurs sont identiques. La Nomination est une des rares Königsnovelle en contexte privé, dont l’objectif est certes d’afficher la grande distinction qu’Ouseramon reçoit de la part du roi, mais surtout de mettre en scène la performativité de la parole royale dans sa propre tombe87. Le papyrus de Turin n’est en outre pas le modèle hiératique ayant inspiré le texte de la tombe, ni un résumé de ce dernier. C’est un texte indépendant puisque le contenu et la forme stricto sensu sont différents, et seul le papyrus apporte la précision de la date de l’an 5 de Thoutmosis III. De par sa structure et son aspect littéraire, le papyrus de Turin n’est donc pas un document administratif, mais une élaboration littéraire ramesside (voir infra § 5).
Que ce soit dans le contexte d’auto-présentation de la tombe, ou dans celui d’une production littéraire sur papyrus, la promotion d’Ouseramon au poste de vizir s’effectue à titre individuel et est présentée comme étant méritocratique – ce qu’elle n’est bien sûr pas uniquement dans la réalité. La même insistance sur la continuité père/fils est également présente dans la phraséologie des deux textes avec par exemple :
Celle-ci est aussi renforcée par l’iconographie de la scène et la structure du texte issu du papyrus dans lesquelles Âamtjou fait le lien entre son fils et le roi afin d’assurer la transmission de la fonction à sa descendance.
Les bribes du discours d’Âamtjou dans le papyrus de Turin ne sont pas sans rappeler certaines des formulations présentes dans les autres textes du cycle viziral : l’Enseignement d’Âamtjou (TT 131)88, l’Installation du vizir (TT 131, TT 100, TT 66)89, les Devoirs du vizir (TT 131, TT 100, TT 29 et ostraca MANT, TT 106)90, le Bureau du vizir (TT 100)91, l’Autobiographie de Rekhmirê (TT 100)92, et surtout la Nomination du vizir (TT 131) qui fait directement écho à notre texte, comme nous l’avons souligné.
La stèle conservée au musée de Grenoble fait également référence, dans une moindre mesure, à la nomination d’Ouseramon au poste de vizir :
Comme dans la deuxième ligne de notre papyrus, c’est le verbe
Par ailleurs, dans le papyrus de Turin, l’expression – bien que partiellement lacunaire et donc hypothétiquement restituée –
Ainsi cette tournure littéraire exprime et explicite, selon nous, le fait que Thoutmosis III est précisément en train de le nommer au poste de vizir. Dans ce cas, par extrapolation, la proposition pourrait être comprise d’une manière plus directe : « je (= le roi) nomme Ouseramon ». Cette formulation serait donc à ajouter à la longue liste des termes et expressions en relation avec la nomination et la promotion d’un individu existants dans l’Égypte antique. Černý semble lui aussi avoir compris ce passage dans ce même sens puisqu’il translittère
Ce passage dans les versions des tombes des vizirs Ouseramon (TT 131) et Hapou (TT 66) est malheureusement en lacune, mais devait sans nul doute y figurer99.
Une autre mise en scène de nomination quelque peu postérieure à celle d’Ouseramon fait directement écho à cette dernière. Il s’agit de celle de Qenamon, l’intendant du port de Perou-nefer dans le Delta, en exercice durant le règne d’Amenhotep II. Sa sépulture se situe elle-aussi dans la nécropole thébaine de Cheikh Abd el-Gournah (TT 93), à quelques centaines de mètres à l’ouest de la TT 131 et surtout juste au-dessus de celle de son vizir contemporain Aménémopé (TT 29)100. Au sein de ce texte extrêmement fragmentaire, l’expression employée par le roi pour nommer Qenamon est dhn (col. 7 :
3.3.2. Ouseramon et la pratique de la circoncision
(Papyrus Turin Cat. 1878 vo, l. 3-4, extrait)
C’est à nouveau Helck qui propose la restitution de la fin de la ligne 3, sur la base du rapprochement du passage de notre texte avec l’inscription de la tombe de Khnoumhotep II à Beni Hassan (XIIe dynastie – Amenemhat II, Sésostris II et Sésostris III) ainsi que celle du rouleau de cuir de Berlin (milieu XVIIIe dynastie). Khnoumhotep parle de son père en ces termes :
Dans le rouleau de cuir, Sésostris Ier dit à propos du dieu Rê-Horakhty :
Une autre attestation de cette expression est également à ajouter à ce dossier. La stèle Florence 2540, provenant du temple nord de la forteresse de Bouhen (XIIe dynastie – Sésostris Ier), est un panégyrique royal vantant les qualités et les grandes actions qu’a réalisées le roi à une période pendant laquelle :
Selon Helck, le sens de la question-réponse du papyrus de Turin doit se comprendre ainsi : le roi demande à Ouseramon le temps écoulé depuis qu’il a été circoncis, et non depuis sa naissance. Ouseramon lui répond que cela fait 30 ans. Cette interprétation est celle retenue depuis104. Est-ce une tournure particulière pour s’enquérir de l’âge d’un individu ? Ou bien cet acte marque-t-il autre chose ?
La circoncision en Égypte antique est attestée tout au long de la période, et ce grâce à plusieurs types de sources provenant de différents contextes archéologiques : des restes humains momifiés, des statues,
Le but de cette pratique ne semble pas être clairement explicité dans les sources égyptiennes et elle a suscité de nombreux débats dans la littérature égyptologique. Les données ne permettent pas de conclure qu’elle était pratiquée de façon régulière pour l’ensemble de la population masculine durant toute la période pharaonique. De ce fait, la circoncision ne semble pas correspondre à un rite obligatoire de passage à l’âge adulte. Les deux autres principales raisons avancées afin d’expliquer cet usage sont d’ordre médical et religieux (dans le cadre des thématiques de la naissance divine royale et des initiations rituelles), les deux n’étant, au demeurant, pas antinomiques. L’âge auquel cet acte était effectué reste difficile à définir avec précision et la majorité des chercheurs le situe entre 10 et 15 ans105.
D’après la tournure de l’échange dans notre papyrus, la raison médicale semble, à priori, à exclure. La circoncision d’Ouseramon serait alors la marque de l’accession d’un individu à un statut particulier réservé aux initiés. La circoncision ne serait donc pas ici le résultat d’un traitement médical, ni un marqueur temporel, mais un marqueur social et statutaire.
De ce fait, le roi serait en train de demander à Ouseramon depuis quand il a été initié, sous-entendu peut-être à la prêtrise, et non de lui demander depuis quand il est adulte. Ouseramon lui répond que cela fait 30 ans, et précise qu’il exerçait déjà la fonction de […] sous le père de Thoutmosis III, la fonction en question étant malheureusement en lacune dans le texte. En prenant en compte le fait que ce laps de temps est considérable en Égypte ancienne, il possède donc une grande expertise en matière de culte et des affaires divines – la quantité et la diversité des fonctions exercées au sein du domaine d’Amon vont dans ce sens106 – ainsi qu’une maturité suffisante afin de mener à bien sa future fonction de vizir.
3.3.3. Comparaison métaphorique : l’argent et l’or pour le vizir et le roi ?
(Papyrus Turin Cat. 1878 vo, l. 7-8)
La signification de la ligne 7 paraît, de prime abord, assez difficile à saisir. Helck note que la présence du nom Ouser devait certainement créer un effet de contraste entre la signification du mot
La ligne 8 est tout aussi problématique. Au-delà des difficultés de lecture et de compréhension dues aux lacunes, le contenu de ce passage est assez énigmatique. Helck propose de le comprendre ainsi : l’or est la métaphore du roi et l’argent celle du vizir. L’absence de l’or signifierait que le roi est en dehors du pays, en campagne militaire en train de protéger les frontières de l’Égypte, comme l’indique d’ailleurs le verbe
L’assimilation métaphorique d’une divinité ou du roi à l’or est extrêmement courante dans les textes égyptiens110. La stèle de la tempête d’Âhmosis rapporte que :
À partir de la XVIIIe dynastie, le roi est fréquemment affublé de l’épithète « montagne d’or, électrum des rois »112. Ainsi Amenhotep III est :
Ramsès II est lui aussi qualifié de :
Pareillement, Ramsès IV, usurpé par Ramsès VI, est :
Terminons cette courte liste d’exemples avec celui d’Hatchepsout qui est qualifiée :
Dans le champ lexical de la métaphore aurifère, les caractéristiques attribuées aux êtres divins et royaux le sont aussi quelquefois aux hauts fonctionnaires reconnus et appréciés du souverain pour leurs qualités. Étant donné qu’il est aimé du roi, le chancelier, grand intendant du domaine royal et intendant du Double grenier Senneferi (XVIIIe dynastie, Hatchepsout/Thoutmosis III), est :
De même, Aÿ et sa femme Tiy, richement récompensés et ornés de colliers d’or par le roi :
Bien que ce qualificatif n’a rien de surprenant puisqu’ils sont littéralement recouverts de colliers d’or, il y a là encore un lien entre ce qualificatif et le mérite de ces dignitaires.
En revanche, une telle assimilation cette fois-ci à l’argent semble plus rare, et nous possédons moins d’informations, de prime abord, sur la symbolique de l’argent en Égypte ancienne121.
Une connexion existe entre les os des dieux, des rois et des défunts et ce métal. Par exemple, les os de Rê :
Dans le papyrus Jumilhac il est dit :
Il en est de même dans les lamentations d’Isis et Nephthys dans lesquelles il est dit à propos d’Osiris :
Enfin, deux des versions de la stèle du premier mariage hittite rapportent que les chairs de Ramsès II :
Du point de vue religieux et symbolique, le couple or/argent, souvent indissociable, permet la cohésion des éléments par leurs propriétés minéralogiques respectives126 et leur complémentarité. De même que l’argent est le métal qui représente l’ossature, structure invisible mais indispensable, permettant d’assurer le maintien, la mise en mouvement et la solidité du corps, le vizir est l’adjoint indispensable, qui assure la cohésion, la bonne gestion et le bon fonctionnement du pays, et ce d’autant plus lorsque le roi est occupé hors d’Égypte à garantir la protection des frontières du pays.
Indépendamment de ce système d’analogies or/argent = chairs/os = roi/vizir = visible/invisible, Aufrère rappelle, dans son Univers minéral, que l’argent est associé à la pureté et qu’il constitue, dans l’architecture, le matériau privilégié des points de contact, c’est-à-dire par exemple les bases de colonnes et les architraves. Ainsi, lorsqu’il a rénové le portique du IVe pylône de Karnak, Chabaka (XXVe dynastie) a refait :
Aufrère mentionne, par ailleurs, que l’argent est employé pour les parties de certains objets du mobilier funéraire de Toutânkhamon destinées à être en contact avec le sol. Il est apposé sur les poignées du sarcophage, sur les poignées de l’une des grandes chapelles, sur les patins du traîneau d’une petite chapelle ainsi que sur les poignées du traîneau portant la boîte aux vases canopes128.
L’argent apparaît donc comme étant un matériau intermédiaire entre deux mondes destiné à marquer et à préserver la pureté de la partie sacrée qui est derrière la zone de contact. Ainsi, comme l’argent est le métal protecteur isolant le sacré pur du profane impur, le vizir assure le rôle d’intermédiaire protecteur entre le pharaon et le peuple.
Un autre exemple vient conforter l’idée que, de manière plus globale, le vizir et la fonction qu’il exerce sont assimilés à des métaux autres que l’or. Dans l’Installation, le pharaon identifie directement le vizirat à du cuivre ayant pour fonction de créer une interface protectrice autour du souverain :
Ce passage, et plus généralement le programme textuel et iconographique du cycle viziral, témoigne du fait que le vizir est le protecteur et l’interlocuteur intermédiaire entre le souverain et le peuple.
L’hypothèse émise par Helck sur la compréhension de ce passage du papyrus semble donc se confirmer, au moins du point de vue contextuel : l’or représente le roi et l’argent le vizir. Que ce soit sur les plans minéralogique, religieux et symbolique, architectural et manufacturier ainsi qu’économique et politique, le couple or/argent et roi/vizir permet d’assurer l’harmonie universelle et la cohésion des éléments, l’un complétant l’autre. L’assimilation plus globale du vizir à des métaux nous amène à nous interroger sur les raisons de ces assimilations du vizir à différents métaux ainsi que sur les critères sur lesquels repose le rapprochement avec tel métal ou tel autre.
4. Datation
Trois aspects de temporalité liée au papyrus Turin Cat. 1878 vo, l. 1-9 sont à commenter : 1. la date de la nomination du vizir Ouseramon ; 2. la datation de la rédaction du texte et enfin 3. la datation de la composition originelle du texte.
4.1. Date de la nomination du vizir Ouseramon
Notre papyrus mentionne « l’an 5, 1er mois de la saison-akhet, le 1er jour » de Thoutmosis III comme date de nomination d’Ouseramon en tant que vizir.
En dépit du laps de temps séparant l’événement historique relaté ici et la période de sa rédaction sur le papyrus, la date exacte de la promotion d’Ouseramon devait être encore bien connue de la communauté de Deir al-Medineh de la période ramesside. Cependant, puisqu’il s’agit d’une oeuvre littéraire, il pourrait dès lors apparaître problématique de considérer cette date comme étant un fait historique certain. Elle pourrait également faire partie du processus de fiction littéraire déformant la réalité.
Néanmoins, une confirmation indirecte de la date de l’installation d’Ouseramon est donnée sur le verso d’une tablette en bois provenant probablement de Deir el-Bahari130. Il s’agit d’un registre comptable d’offrandes écrit en hiératique et daté du « 26e jour du 2e mois de la saison-péret de l’an 5 », vraisemblablement de Thoutmosis III. Une liste de contributeurs est mentionnée, dont le Pharaon, le domaine de la divine adoratrice, le héraut Antef, l’intendant Senenmout, le directeur du Trésor, le vizir Ouser et le domaine du vizir. Il s’agit probablement de la comptabilité préparatoire à une fête qui confirme donc qu’Ouseramon était déjà vizir au 26e jour du 2e mois de la saison-peret en l’an 5 de Thoutmosis III.
Ainsi, à l’aide de la tablette de Deir el-Bahari et sans argument contraire, Ouseramon était donc bien vizir, si ce n’est introduit comme tel, à compter de l’an 5 de Thoutmosis III, soit en 1472 av. J.-C. environ. Si nous prenons en compte les 30 ans de prêtrise qu’il semble avoir exercée auparavant, Ouseramon aurait débuté sa carrière au sein du temple d’Amon aux environs de 1502 av. J.-C., c’est-à-dire au mileu du règne de d’Amenhotep Ier.
Concernant le contexte politique, la transmission de la charge vizirale d’Âamtjou à son fils Ouseramon est directement liée à la situation inédite de l’exercice du pouvoir royal entre Thoutmosis III et Hatchepsout. En effet, de par ses nombreux membres et son réseau très étendu, la puissante famille d’Ouseramon a eu un poids politique et idéologique considérable dans la légitimation de la prise de pouvoir d’Hatchepsout, cette dernière alors régente devenant dès lors Pharaon, entre l’an 3 et l’an 7 de
Cette famille continue de détenir le vizirat à la génération suivante lorsque Rekhmirê, le neveu d’Ouseramon, lui succède entre l’an 28 et l’an 34 de Thoutmosis III. Ouseramon a donc exercé ses fonctions vizirales durant 23 à 29 ans. Le floruit de cet homme est de ce fait considérable, le personnage étant au final l’un des acteurs majeurs des principaux événements politiques, économiques et religieux survenus au cours de cette période.
4.2. Datation de la rédaction du texte et paléographie
D’après l’espacement des signes, la fluidité des ligatures et le tracé des caractères individuels, notamment en ce qui concerne les signes D36 (l. 7, 9), D43 (l. 8), M4 (l. 1, 3, 4) et O11 (l. 9) de la Sign-List de Gardiner, Dorman, suivi par Dziobek, propose une
Cependant, aucun de ces signes ne présente réellement de caractéristiques justifiant une datation à la période suggérée. La datation de la rédaction de notre texte doit donc être requestionnée à la lumière des données issues de l’analyse matérielle et textuelle du document.
Tout d’abord, les dimensions du rouleau de papyrus étant celles couramment utilisées durant l’ensemble de la période ramesside, ces données ne constituent donc pas un critère discrimant permettant d’affiner la datation de la rédaction du texte (voir supra § 1.2).
Focalisons-nous ensuite sur les informations paléographiques. Bien que les principaux outils à notre disposition présentent certaines limites et doivent donc être maniés avec toute la prudence nécessaire133, il n’en demeure pas moins que le classement chronologique diachronique de la paléographie égyptienne réalisé par Möeller, complété depuis notamment par celui de Wimmer pour la période ramesside, reste l’instrument de référence afin de déterminer le cadre temporel plausible, plus ou moins fiable et précis, de la rédaction d’un texte.
Notre tableau paléographique du pap. Turin Cat. 1878 vo, l. 1-9 (voir Annexe 1) ne semble pas confirmer l’hypothèse émise par Dorman et Dziobek. En effet, la forme des signes
Par ailleurs, les données issues de l’approche lexicale134 tendent à corroborer cette nouvelle proposition de datation mise en évidence au moyen du critère paléographique. Par exemple, à notre connaissance et en l’état actuel des sources à notre disposition, l’expression peu fréquente
Par conséquent, nous concluons donc, d’une part, que la rédaction du papyrus n’est pas contemporaine de l’an 5 de Thoutmosis III, et d’autre part, qu’elle aurait été effectuée au cours de la première moitié de la XXe dynastie, c’est-à-dire entre les règnes de Sethnakht et Ramsès VII (1185-1123 av. J.-C. env.), soit sous l’un des vizirats suivants135 : Hori, Heouernef, To, Neferrenpet, Nehy ou Ramsesnakht, environ 260/320 ans après la mort d’Ouseramon.
4.3. Datation de la composition originelle du texte
Puisque nous concluons à une datation ramesside de rédaction du papyrus, se pose alors la question de la datation de la composition originelle du texte inscrit sur ce document.
Les mentions de l’an 5 de Thoutmosis III et du vizir Ouseramon, constituant uniquement un terminus post quem, et la paléographie ramesside ne permettent pas d’établir plus précisément la date de la composition originelle du texte. Il peut être la copie conforme ramesside d’un document administratif réalisé à l’occasion de l’accession d’Ouseramon au vizirat et datant donc de la XVIIIe dynastie – document pouvant, du reste, lui-même avoir été réalisé selon un modèle antérieur –, ou au contraire être une création originale ramesside ravivant le souvenir d’Ouseramon, et cela à partir d’une ou plusieurs sources d’information.
C’est selon la première hypothèse que Dorman a interprété le document qui, pour lui, est une copie ramesside exacte de ce qui était originellement un document administratif contemporain de la nomination d’Ouseramon136.
Pourtant, même si une date est mentionnée sur le papyrus, plusieurs éléments remettent en question l’hypothèse qu’il soutient :
Ainsi, au vu de ces divers traits littérarisants, le texte ne peut pas être une copie ramesside exacte d’un document administratif contemporain de la nomination d’Ouseramon.
Néanmoins, nous ne pouvons pas exclure qu’un acte administratif officiel ait pu servir de source d’information pour la rédaction de notre papyrus.
En complément, nous pouvons nous demander si les décors de la tombe d’Ouseramon (TT 131) n’ont pas aussi servi de source d’information pour la rédaction postérieure de notre texte. Or, comme nous l’avons précédemment souligné (voir supra § 3.1 et 3.3.1), la résonance entre le contenu de la version imagée et celui de la version littéraire ne laisse que peu de doute quant à l’utilisation de la sépulture du vizir.
Le papyrus est par conséquent une création littéraire originale ramesside ayant vraisemblablement été composée à partir de plusieurs sources d’informations contemporaines d’Ouseramon, et notamment à partir d’un acte administratif relatant effectivement sa nomination, mais aujourd’hui perdu, ainsi qu’à partir de la scène de la Nomination présente dans sa tombe (TT 131).
5. Fonction du texte : magnifier la postérité du vizir Ouseramon
Si nous postulons que notre texte n’est pas un document administratif, quelle est donc la véritable fonction d’une telle production littéraire, cela environ 260/320 ans après la mort d’Ouseramon138 ?
De manière générale, il existe une tradition du souvenir pour les vizirs ayant précédé l’époque ramesside. Celle-ci apparaît au sein de différentes sphères : postérité dans le cercle familial, hommage rendu par un subalterne dans le cadre professionnel et mémoire des grandes figures de l’Histoire.
Se pose alors la question de savoir quel vizir est une figure historique et quel autre ne l’est pas. En l’état actuel de la documentation, il reste difficile d’établir précisément l’ensemble des critères justifiant la persistance du souvenir historique pour certains, et non pour d’autres. Citons deux exemples d’évocation du souvenir de figures historiques.
Au tout début de la XIXe dynastie (règnes de Ramsès Ier et Séthy Ier), le grand prêtre du ka royal de Thoutmosis Ier, Ouserhat, affirme être le descendant du vizir Imhotep (début XVIIIe dynastie, règne de Thoutmosis Ier), dans la généalogie « fictive » représentée dans sa tombe, située dans la nécropole thébaine de Cheikh abd el-Gournah (TT 51)139.
Le vizir Imhotep apparaît aussi sur le fragment Daressy (XIXe dynastie, daté vraisemblablement entre l’an 26 et l’an 55 du règne de Ramsès II)140 provenant d’une tombe ramesside située dans la nécropole de Saqqâra. Le document expose une sélection d’« hommes illustres », figurés et/ou mentionnés, répartis en cinq séries hiérarchiquement ordonnées, dont une série de huit vizirs (seulement cinq sont conservés), parmi lesquels figurent les vizirs Imhotep et Ousermonthou pour la XVIIIe dynastie.
Considérant l’importance d’Ouseramon, nous pouvons nous étonner du fait qu’il ne soit pas représenté sur le fragment Daressy, et de ce fait, nous interroger sur la postérité de ce dernier.
Toutefois, à Cheikh Abd el-Gournah, sa sépulture est une tombe double monumentale (TT 131 et TT 61), dont les deux entités sont respectivement situées dans la partie inférieure et supérieure la colline. En outre, la façade de la TT 131 est à redans et la tombe était surmontée d’une pyramide, ce qui sans aucun doute signe l’importance du personnage et a contribué à faire perdurer le souvenir d’Ouseramon bien au-delà du seul règne de Thoutmosis III141.
De surcroît, l’élaboration littéraire dont a fait l’objet Ouseramon à l’époque ramesside dans notre papyrus est directement associée au souvenir du souverain sous lequel il a servi, c’est-à-dire Thoutmosis III. Les exploits militaires du roi lors de ses nombreuses campagnes menées en Syro-Palestine sont notamment relatés dans les Annales gravées sur les murs du grand temple de Karnak. La première expédition, effectuée en l’an 23 à destination de Megiddo, y est particulièrement développée et une Königsnovelle est même insérée au sein de la section correspondante à cet événement142.
Ce remarquable passé a particulièrement retenu l’attention de Ramsès II, puisque ce dernier a largement repris les éléments de la phraséologie créée pour Thoutmosis III dans ses propres monuments. De même, c’est Thoutmosis III qui est choisi lorsqu’il s’agit d’évoquer un souverain de référence dans les élaborations littéraires de l’époque ramesside, comme l’attestent le récit de La Prise de Joppé (papyrus Harris 500 = pap. BM EA 10060, rédigé au début de la XIXe dynastie) ainsi que celui de Thoutmosis III en Asie (pap. Turin Cat. 1940-1941, rédaction estimée au cours des XIXe-XXe dynasties)143. Par ailleurs, le prince Khâemouaset144 comme le vizir Paser –
Or, quand au cours de la première moitié de la XXe dynastie, il est question de se remémorer un vizir au sein d’une production littéraire, le choix de recourir à celui de la première partie du règne de Thoutmosis III – et pas un autre – témoigne de la persistance du souvenir du vizir Ouseramon jusqu’à l’époque ramesside. De même que Thoutmosis III est perçu comme un souverain de référence, Ouseramon est le vizir retenu afin d’être relié à cet inoubliable passé. De plus, le choix d’associer cette élaboration littéraire à l’Hymne à Hâpi n’est peut-être pas uniquement dû au hasard, eu égard au fait que l’hymne semble avoir été créé au début de la XVIIIe dynastie146.
La Nomination du vizir Ouseramon consignée sur ce papyrus relève donc des textes qui ont transcendé les faits historiques. Ceux-ci deviennent alors des éléments constitutifs d’oeuvres fictionnelles puisant dans un répertoire de références historiques et culturelles communes connues et sans cesse réadaptées147.
La mise en scène de la nomination du vizir Ouseramon relatée au verso du pap. Turin Cat. 1878 est donc une élaboration littéraire ramesside, au contenu original (circoncision, métaphore or/argent) et sans exemple analogue direct, s’inscrivant, de manière plus générale, dans le mouvement ramesside du « rapport au passé » selon l’expression employée par Assmann148. Cette création, associée au glorieux règne de Thoutmosis III et centrée sur son vizir, s’inspire essentiellement de sources d’information contemporaines (acte administratif officiel et TT 131), et constitue un témoin majeur de l’importance d’Ouseramon dans l’histoire de son pays et du vizirat.
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Annexe : Paléographie du Papyrus Turin cat. 1878 vo , l. 1-9
Notes
- Maruéjol, <i>Thoutmosis III</i>, 2014<sup>2</sup>, p. 168-79 ; B.M. Bryan, dans Cline et O’Connor (éd.), <i>Thutmose III</i>, 2006, p. 69-77 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, (notamment p. 85-101 pour la liste des monuments appartenant au vizir ou le mentionnant) ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994 ; Hornung, <i>Grabkammer Vezirs User</i>, 1961 ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 290-93, 436-37 [5].↑
- Il le mentionne dans sa seconde lettre adressée au duc de Blacas lorsqu’il visite le musée de Turin en 1824, voir Champollion, <i>Lettres à M. le duc de Blacas d’Aulps</i>, II, 1826, p. 57-58 et pl. IX [8].↑
- Ce travail a bénéficié du soutien du LabEx ARCHIMEDE au titre du programme « Investissement d’Avenir » ANR-11-LABX-0032-01. Je tiens, en premier lieu, à remercier chaleureusement A. Stauder pour nos enrichissantes discussions ainsi que pour ses suggestions des plus précieuses, particulièrement en ce qui concerne les commentaires de traduction. Je remercie également vivement M. Gabolde pour l’encadrement de ma recherche doctorale au sein de laquelle s’insère directement cet article. F. Contardi a toujours été prompt à répondre à toutes mes questions. Enfin, que soient chaudement remerciées mes collègues et avant tout amies Virginie, Magali et Charlène pour leurs conseils et corrections. Les erreurs et oublis sont la seule responsabilité de l’auteur.↑
- Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, I-II, 1869-1876, p. 4-6 et pl. I.↑
- Fabretti <i>et al., Catalogo Generale dei Musei di Antichità, I, 1882, p. 240 [Cat. 1878].↑
- Bellion, <i>Catalogue des manuscrits hiéroglyphiques et hiératiques</i>, 1987, p. 266-67, 283.↑
- DZA 24.458.560 et 24.458.570 (<named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 77840) et DZA 31.444.790 (<named-content content-type="traslitterazione">dhn</named-content> ? ; TLA Lemma n<sup>os</sup> 854587, 180280, 180290), accessibles sur le site internet du Thesaurus Linguae Aegyptiae (TLA) : <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consulté le 12/03/2018).↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 3-20 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112, fig. 3.↑
- Černý, <i>Notebook MSS</i> 17.151, p. 35 (rédigé durant l’entre-deux-guerres ou juste après la Seconde Guerre mondiale). Voir <a href="https://archive.griffith.ox.ac.uk/index.php/cerny-17">https://archive.griffith.ox.ac.uk/index.php/cerny-17</a> et <a href="https://archive.griffith.ox.ac.uk/index.php/cerny-17-151">https://archive.griffith.ox.ac.uk/index.php/cerny-17-151</a> (consultées le 29/01/2018).↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV. <i>Übersetzung</i>, 1961, p. 71 = Cumming, <i>Egyptian Historical Records</i>, II, 1984, p. 97 ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 291 (trad. l. 1-5), 436 [5.7] ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 111-12, 114-15 (notes de traduction).↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 98-99.↑
- Dorman, dans Cline et O’Connor (éd.), <i>Thutmose III</i>, 2006, p. 46 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 98 ; Dorman, <i>The Monuments of Senenmut</i>, 1988, p. 33-34.↑
- Auenmüller, <i>Die Territorialität der Ägyptischen Elite(n)</i>, 2013, p. 819-20 [WS18-5, s] ; Hagen, <i>Ancient Egyptian Literary Text in Context</i>, 2012, p. 195 ; Černý, <i>Community of Workmen</i>, 2001<sup>2</sup>, p. 308, n. 2 ; Laboury, <i>La statuaire de Thoutmosis III</i>, 1998, p. 18 ; Anonyme, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 734 [12.], <i>s.v.</i> « Papyri Turin » ; Vernus, <i>RdE</i> 33 (1981), p. 89-124 ; Möller, <i>ZÄS</i> 56 (1920), p. 37 [H. 1.] ; Petrie, <i>A History of Egypt</i>, II, 1899<sup>3</sup>, p. 100 ; Erman, <i>Die Märchen des Papyrus Westcar</i>, II, 1890, p. 35 [6.] ; Wiedemann, <i>Ägyptische Geschichte</i>, I, 1884, p. 346.↑
- Je tiens à remercier S. Töpfer, conservatrice et responsable de la collection des papyrus du Museo Egizio pour m’avoir communiqué les photographies nécessaires à la réalisation de cet article. Les photographies seront également librement accessibles sur internet via le projet « The Turin Papyrus Online Platform » (TPOP). Lire à ce sujet Töpfer, <i>Rivista del Museo Egizio</i> 2 (2018), p. 1-11 (accessible sur le site internet de la revue à l’adresse : <a href="https://doi.org/10.29353/rime.2018.1916">https://doi.org/10.29353/rime.2018.1916</a>, dernière consultation le 24/12/2018) ; Del Vesco et Poole, dans Dorn et Polis (éd.), <i>Outside the Box</i>, 2018, p. 97-130.↑
- Notons que nous avons délibérément omis les traces de signes n’appartenant pas au texte de la <i>Nomination du vizir Ouseramon</i> afin de présenter un fac-similé le plus lisible possible dans le cadre de cet article centré sur ce texte en particulier.↑
- Anonyme, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 734 [12.], <i>s.v.</i> « Papyri Turin » ; Bacchi, <i>L’Inno al Nilo</i>, [s.d.], p. 1 ; Fabretti <i>et al., Catalogo Generale dei Musei di Antichità</i>, I, 1882, p. 264 [2027].↑
- Fragment n<sup>o</sup> c (= pap. Tur. Cat. 1878 v<sup>o</sup> IV,1-2) : 5 cm de hauteur et 2,4 cm de largeur. Fragment n<sup>o</sup> b (= pap. Tur. Cat. 1878 v<sup>o</sup> IV,6-9) : 8,2 cm de hauteur et 5,4 cm de largeur.↑
- Roccati, dans Donadoni Roveri (éd.), <i>Passato e futuro del Museo Egizio di Torino</i>, 1989, p. 120-28 ; Roccati, <i>BSFE</i> 99 (1984), p. 9-27. Sur l’histoire du musée et de ses collections, voir aussi Curto, <i>Storia del Museo Egizio di Torino</i>, 1976 (notamment p. 41-48). Pour la provenance, voir également Demichelis, <i>VicOr</i> 11 (1999), p. 103 et n. 1 ; Valbelle, <i>"Les ouvriers de la tombe"</i>, 1985, p. 28.↑
- Voir notamment Stauder, <i>Linguistic Dating of Middle Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 215-36 (§ 3.4) ; Van der Plas, dans Moers <i>et al.</i> (éd.), <i>Dating Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 471-82 (avec la bibliographie mise à jour depuis la publication de référence datant de 1986) ; Van der Plas, <i>L'hymne à la crue du Nil</i>, I-II, 1986 (avec toute la bibliographie antérieure, vol. I, p. 3-9) ; Assmann, dans Helck et Westendorf (ed.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 489-96, <i>s.v.</i> « Nilhymnus » ; Barucq et Daumas, <i>Hymnes et prières de l'Égypte ancienne</i>, 1980, p. 493-501 [156] ; Lichtheim, <i>Ancient Egyptian Literature</i>, I, 1973, p. 204-10 ; Helck, <i>Der Text des "Nilhymnus"</i>, 1972 (et compte-rendu dans Meeks, <i>BiOr</i> 32/1 [1975], p. 18-25) ; Erman, <i>ZÄS</i> 85 (1960), p. 35-42 ; Wilson, dans Pritchard (éd.), <i>ANET</i><sup>2</sup>, 1955<sup>2</sup>, p. 372-73. Pour la version des papyrus de Turin en particulier, voir Anonyme, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 733 [4.-5.], 734 [12.], <i>s.v.</i> « Papyri Turin » ; Roccati, <i>OrAnt</i> 14/3 (1975), p. 245 [7] (= pap. CGT 54016) ; Bacchi, <i>L’Inno al Nilo</i>, [s.d.] ; Grapow, <i>ZÄS</i> 52 (1914), p. 103-6 (= pap.Tur.Cat. 1968 r<sup>o</sup> et 1890 r<sup>o</sup>, en se référant, à tort, à Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, II, 1869-1876, pl. CLIV b pour la transcription du 1<sup>er</sup> texte) ; Maspero, <i>Hymne au Nil</i>, 1912, p. XII, 20 [III] (= pap.Tur.Cat. 1968 r<sup>o</sup> d’après la transcription de Gardiner communiquée, à la demande de celui-ci, par Grapow) ; Fabretti <i>et al., Catalogo Generale dei Musei di Antichità</i>, I, 1882, p. 243 [1890] (= pap.Tur.Cat. 1890 r<sup>o</sup>), 257 [1968] (= pap.Tur.Cat. 1968 r<sup>o</sup> ou v<sup>o</sup> [?]), 264 [2027] (= pap.Tur.Cat. 2027 r<sup>o</sup> ou v<sup>o</sup> [?]) ; Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, I-II, 1869-1876, p. 82 et pl. LXIV (= pap.Tur.Cat. 1890 r<sup>o</sup>). Consulter aussi l’édition de P. Dils, accessible en ligne sur le TLA : <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/OTPassport?u=guest&f=0&l=0&oc=544&db=0">http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/OTPassport?u=guest&f=0&l=0&oc=544&db=0</a> et <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/GetCtxt?u=guest&f=0&l=0&tc=545&db=0&ws=0&mv=1">http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/GetCtxt?u=guest&f=0&l=0&tc=545&db=0&ws=0&mv=1</a> (dernière consultation le 12/12/2018).↑
- Anonyme, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 734 [12.], <i>s.v.</i> « Papyri Turin » ; et cité par Dorman, <i>The Monuments of Senenmut</i>, 1988, p. 33-34.↑
- Informations communiquées par Federico Poole, Susanne Töpfer et Juan José Archidona Ramirez suite à l’examen de l’original.↑
- Identification datant du 14 septembre 1983. Voir Roccati, <i>Archaeogate</i> (2008), p. 1 [i.] (article publié en ligne le 16/06/2008, non accessible à présent). Je remercie vivement F. Contardi pour la communication de cette référence bibliographique ; Roccati, dans Pennacchietti et Roccati (éd.), <i>Atti della terza giornata di studi camito-semitici e indoeuropei</i>, 1984, p. 113-14 note qu’il avait récemment « identifié un autre fragment appartenant à une copie différente de la même oeuvre (i.e. <i>Satire des Métiers</i>) et qui rapporte un passage proche de celui étudié ici (i.e. CGT 54017) ». Il fait vraisemblablement allusion au texte du papyrus CGT 54018.↑
- Vernus, <i>Sagesses de l’Égypte pharaonique</i>, 2010<sup>2</sup>, p. 239-64 (notamment la bibliographie antérieure p. 242, n. 3-6, 255, n. 1) ; Jäger, <i>Altägyptische Beruftypologien</i>, 2004 ; Mathieu, <i>Grafma Newsletter</i> 3-4 (2001), p. 65-73 ; Mathieu, <i>Grafma Newsletter</i> 2 (1998), p. 37-40.↑
- Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, I-II, 1869-1876, p. 215 et pl. CLIV b (= pap.Tur.Cat. 1968 v<sup>o</sup>).↑
- DZA 23.795.950 (concernant les entrées TLA Lemma n<sup>os</sup> 67570/67590, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">mAT/mAwT</named-content> »), accessible à l’adresse : <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consulté le 06/08/2018).↑
- Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, II, 1869-1876, pl. I.↑
- Concernant les problématiques liées à la matérialité, consulter notamment les récentes publications de Hoogendijk et van Gompel (éd.), <i>The Materiality of Texts from Ancient Egypt</i>, 2018 ; Krutzsch, dans Feder <i>et al.</i> (éd.), <i>Ägypten begreifen</i>, 2017, p. 213-22 ; Krutzsch, <i>BMSAES</i> 23 (2016), p. 57-69 ; Krutzsch, dans Fischer-Elfert, <i>Magika Hieratika</i>, 2014, p. 1-74 ; Piquette et Whitehouse (éd.), <i>Writing as Material Practice</i>, 2013 ; Bülow-Jacobsen, dans Bagnall (éd.), <i>The Oxford Handbook of Papyrology</i>, 2009, p. 3-29 (part. p. 4-10, 18-23) ; Krutzsch, dans Backes <i>et al.</i> (éd.), <i>Totenbuch-Forschungen</i>, 2006, p. 167-95.↑
- Ménei, dans Laroque (dir.), <i>Autour des papiers asiatiques</i>, 2017, p. 138-60 (mis en ligne à l’adresse <a href="https://hicsa.univ-paris1.fr/documents/pdf/PublicationsLigne/Actes%20Laroque%202017/08_Menei.pdf">https://hicsa.univ-paris1.fr/documents/pdf/PublicationsLigne/Actes%20Laroque%202017/08_Menei.pdf</a>, dernière consultation le 17/12/2018) ; Parkinson et Quirke, <i>Papyrus</i>, 1995, p. 13-14 ; Grandet, <i>Le papyrus Harris I (BM 9999)</i>, I, 1994, p. 29 ; Ménei, <i>RdE</i> 44 (1993), p. 185-88 ; Turner, dans Bingen et Nachtergael (éd.), <i>Actes du XV<sup>e</sup> Congrès International de Papyrologie</i> I, 1978 ; Černý, <i>Papers and Books</i>, 1947, p. 10, 17. Lire également Leach et Tait, dans Nicholson et Shaw (éd.), <i>Ancient Egyptian Materials and Technology</i>, 2000, p. 227-53.↑
- Parkinson et Quirke, <i>Papyrus</i>, 1995, p. 16-17 ; Černý, <i>Papers and Books</i>, 1947, p. 16-17.↑
- Grandet, <i>Le papyrus Harris I (BM 9999)</i>, I, 1994, p. 29 ; Černý, <i>Papers and Books</i>, 1947, p. 9.↑
- Sur cette problématique lire, entre autres, Friedrich et Schwarke (éd.), <i>One-Volume Libraries. Composite and Multiple-Text Manuscripts</i>, 2016.↑
- Sur la culture scribale écrite et orale en Égypte antique, et plus particulièrement ici à propos de la communauté de lettrés du village de Deir al-Medineh ayant vécu au cours de la première moitié de la XX<sup>e</sup> dynastie, consulter, entre autres, Dorn <i>et al.</i>, dans Dorn et Polis (éd.), <i>Outside the Box</i>, 2018, p. 7-16 ; Vernus, dans Dorn et Polis (éd.), <i>Outside the Box</i>, 2018, p. 477-92 ; Winand, dans Dorn et Polis (éd.), <i>Outside the Box</i>, 2018, p. 493-524 ; Grossman et Cromwell, dans Cromwell et Grossman (éd.), <i>Scribal Repertoires in Egypt</i>, 2018, p. 1-19 ; Ryholt, dans Cromwell et Grossman (éd.), <i>Scribal Repertoires in Egypt</i>, 2018, p. 153-83 ; Hagen, dans Bausi <i>et al.</i> (éd.), <i>Manuscripts and Archives</i>, 2018, p. 71-170 ; Maltomini, dans Derda <i>et al.</i> (éd.), <i>Proceedings of the 27<sup>th</sup> International Congress of Papyrology, 2016</i>, p. 1097-112 ; Pinarello, <i>Archaeological Discussion of Writing Practice</i>, 2015 ; Hagen, <i>JARCE</i> 49 (2013), p. 82-91 ; Enmarch et Lepper (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 2013 ; Goelet Jr., dans Cline et O'Connor (éd.), <i>Ramesses III</i>, 2012, p. 305-403 ; Schmidt, dans Somers et Coulie (éd.), <i>Palimpsestes et édition de textes</i>, 2009, p. 83-99 ; Goelet Jr., dans D'Auria (éd.), <i>Servant of Mut</i>, 2008, p. 102-10 ; Schmidt, dans Frösén <i>et al.</i> (éd.), <i>Proceedings of the 24<sup>th</sup> International Congress of Papyrology</i>, II, 2007, p. 979-90 ; Allon et Navratilova, <i>Ancient Egyptian Scribes</i>, 2007 ; Baines, dans Baines, <i>Visual and Written Culture in Ancient Egypt</i>, 2007, p. 146-78 ; Hagen, dans Mairs et Stevenson (éd.), <i>Current Research in Egyptology 2005</i>, 2007, p. 38-51 ; Hagen, dans Dann (éd.), <i>Current Research in Egyptology 2004</i>, 2006, p. 8-99 ; Haring, dans Dorn et Hofmann (éd.), <i>Living and Writing in Deir el-Medine</i>, 2006, p. 107-12 ; Haring, <i>JESHO</i> 46 (2003), p. 249-72 ; Donker van Heel et Haring, <i>Scribal Practice in Ramesside Deir el-Medina</i>, 2003 ; Quirke, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 379-401 ; Janssen, dans Demarée et Egberts (éd.), <i>Village Voices</i>, 1992, p. 81-94 ; Goody, <i>The Interface Between the Written and the Oral</i>, 1987 ; Caminos, dans Bierbrier (éd.), <i>Papyrus. Structure and Usage</i>, 1986, p. 43-61.↑
- Gauthier, <i>Le livre des Rois</i>, II, 1912, p. 254 [III] et n. 2.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 4 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 111-12 fig. 3. Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 98 suit la transcription de Helck et traduit <named-content content-type="traslitterazione">sTA</named-content> par « Hereinführen » (« introduction »). Pour <named-content content-type="traslitterazione">sTA</named-content> voir <i>Wb</i> IV, 353, 18-354, 4 ; <i>AnLex</i> 77.3994, 78.3959 ; <i><a href=" https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">sTA</named-content> » ; F<i>CD</i>, 1962, p. 255 ; Möller II, 519.↑
- Tombe d’Ouseramon (TT 131), <i>Nomination du vizir</i>, l. 2 = Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1380, 14 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 3 et pl. 1.↑
- Pleyte et Rossi, <i>Les papyrus hiératiques de Turin</i>, I, 1869-1876, p. 4 ; Černý, <i>Notebook MSS</i> 17.151, p. 35. Pour <named-content content-type="traslitterazione">bs</named-content> voir VÉgA ID 2246 (pour « Vocabulaire de l’Égyptien Ancien », consultable à l’adresse <a href="http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr/acceder-a-loutil/">http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr/acceder-a-loutil/</a>) ; <i>Wb</i> I, 473, 1-18 ; <i>AnLex</i> 77.1308, 78.1358, 79.0928 ; <a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">bs</named-content> » ; F<i>CD</i>, 1962, p. 84 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 57160 (dernier accès le 02/02/2018) ; Möller II, 255.↑
- TT 131, <i>Nomination du vizir</i>, col. 24 et légende d’Ouseramon (= Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 7 et pl. 1 ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, p. 75 et pl. 72 [texte 5h]) et cône funéraire Macadam 370 (= Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, p. 88, 101 ; Davies et Macadam, <i>Funerary Cones</i>, I, 1957, p. 21 [370]). Pour ce titre, voir Al. Ayedi, <i>Index</i>, 2006, p. 570 [1911-1913] ; Quirke, <i>Titles and Bureaux</i>, 2004, p. 78, 122, 127 ; Eichler, <i>Verwaltung des « Hauses des Amun »</i>, 2000, p. 135-37, 265 [175] ; Jones, <i>Titles</i>, II, 2000, p. 865 [3167] ; Ward, <i>Index</i>, 1982, n<sup>os</sup> 1434-36. Voir Möller II, 422 pour le signe <named-content content-type="traslitterazione">xtm</named-content>. Son fils Merymaât porte également le titre de <named-content content-type="traslitterazione">sS xtm-nTr (ny Jmn)</named-content> sur le cône funéraire Macadam 1 (= Davies et Macadam, <i>Funerary Cones</i>, I, 1957, p. 21 [1]) et dans les graffiti E.2.10 et O.2.7 inscrits dans la grotte des scribes (tombe MMA 504) à Deir el-Bahari (= Ragazzoli, <i>La grotte des scribes à Deir el-Bahari</i>, 2017, p. 63, 154, fig. 4.11, 155-156 [E.2.10], 186-188 [O.2.7] et fig.). Son autre fils Samenkhet porte lui aussi le titre de <named-content content-type="traslitterazione">sS xtm-nTr n(y) Jmn</named-content>, cette fois, dans la tombe de son cousin le vizir Rekhmirê (= Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. IX [bas]). Enfin, Merymaât ou Samenkhet porte le titre de <named-content content-type="traslitterazione">sS xtm-nTr [n(y) Jmn]</named-content> dans la TT 131 (= Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 122 et pl. 96 [scène 131-16b]).↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 6 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3, 115. Voir également les expressions <named-content content-type="traslitterazione">jb=j r jr.t sp[…]</named-content> et <named-content content-type="traslitterazione">r hn jb=j Hr[…]</named-content> prononcées par le roi dans la scène de la <i>Nomination de Qenamon</i> (TT 93, règne d’Amenhotep II) : Davies, <i>The Tomb of Ḳen-Amūn at Thebes</i>, I, 1930 pl. VIII, col. 5-6.↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 98-99.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 7 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3 ; Černý, <i>Notebook</i>, MSS 17.151, p. 35 ; Gardiner, <i>Egyptian Grammar</i>, 1957<sup>3</sup>, § 502.↑
- « <i>[...] zustimmen <zu> User-Amun, Sohn des Amos. Wie viele Jahre [...]?</i> » : Quack, dans Berlejung <i>et al.</i> (éd.), <i>Menschenbilder und Körperkonzepte</i>, 2012, p. 595-96 d’après l’étude étymologique de Schneider, <i>Asiatische Personennamen</i>, 1992, p. 71-72 [N 129] pour le nom Âamtjou. Quack reconnaît et concède toutefois que le signe problématique en question est endommagé sur sa partie droite par un petit trou.↑
- Grammaticalement, cette proposition serait plutôt à analyser comme suit : <named-content content-type="traslitterazione">ø aA(=w) : mTA(=f)</named-content>, littéralement « c’est grand : (son) phallus ». Voir par ailleurs la fiche manuscrite du <i>Wörterbuch</i> TLA DZA 24.458.570, accessible à l’adresse <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consultée le 10/12/2018), concernant l’entrée <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> « phallus » (TLA lemma n<sup>o</sup> 77840) répertoriée pour le papyrus Turin Cat. 1878 v<sup>o</sup>, l. 1-9 (TLA DZA 24.458.560). Le rédacteur de la fiche se demandait déjà si l’expression écrite sous la forme <named-content content-type="traslitterazione">aA-mTA</named-content>, signifiant pour lui « gros phallus », ne ferait pas également penser au nom personnel Âamtjou (<named-content content-type="traslitterazione">aAmTw</named-content>).↑
- Se référer également à Wimmer, <i>Hieratische Paläographie</i>, 1995, p. 32 (signe <named-content content-type="traslitterazione">r</named-content>), 356 (signe <named-content content-type="traslitterazione">t</named-content> sur celui de l’oeuf). Notons toutefois que la partie gauche du premier oeuf du pap. Abbott recensé par Möller ressemble également à celui présent dans notre manuscrit. La rédaction du texte du papyrus Abbott est en revanche postérieure à celui étudié dans le cadre de cet article puisqu’elle date du règne de Ramsès IX, soit à la toute fin de la XX<sup>e</sup> dynastie.↑
- Černý, <i>Notebook</i>, MSS 17.151, p. 35.↑
- VÉgA ID 1224, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » ; <i>Wb</i> I, 163, 12-14, <i>s.v.</i> «<named-content content-type="traslitterazione"> aA.t</named-content> » ; <i>AnLex</i> 77.0561, 78.0614, 79.0415, <i>s.v.</i> «<named-content content-type="traslitterazione"> aA.t</named-content> » ; F<i>CD</i>, 1962, p. 37, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 34860, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » (dernier accès le 04/03/2019).↑
- VÉgA ID 3480, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r/jr</named-content> » ; ID 1224, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » et ID 1188, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA</named-content> » ; <i>Wb</i> I, 164, 2-5, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t(-wr.t)</named-content> » ; <i>AnLex</i> 77.0563 (<named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t-wr.t</named-content>), 79.0416 (<named-content content-type="traslitterazione">r-aA-wr(.t)</named-content>) ; F<i>CD</i>, 1962, p. 37, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » ; <i>Lesko</i>, <i>DLE</i><sup>2</sup>, II, 2004, p. 48, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t-wr.t</named-content> » ; Hannig, <i>ÄWb</i>, I, 2003, p. 257 {4725}, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t(-wr.t)</named-content> » ; Hannig, <i>ÄWb</i>, II/1, 2006, p. 479 {4725}, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t(-wr.t)</named-content> » ; TLA Lemma n<sup>os</sup> 34780, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.w</named-content> » et 34860, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> » (dernier accès le 04/03/2019) ; Gardiner, <i>Egyptian Grammar</i>, 1957<sup>3</sup>, p. 156 [§ 205,5] (<named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t</named-content>) ; Grundriss VII/1, 1961, p. 122, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t</named-content> » et « <named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t-wr.t</named-content> ». Voir par exemple les légendes de la scène X du mythe de la naissance divine à Deir el-Bahari dans laquelle l’enfant (la future Hatchepsout roi) est présenté à son père divin Amon par la déesse Hathor. Légende du dieu Amon : « Ce noble dieu vient pour voir sa fille qu’il aime, le roi de Haute et Basse-Égypte (Maâtkarê)|, vivante, après qu’elle est née. Et alors son coeur se réjouit grandement » (<named-content content-type="traslitterazione">[jj n nTr pn spS] r mAA sA.t=s mrr(w).t=f nsw.t-bjty (MAa.t-kA-Ra)| anx.tj m-x.t mssw=s jsk nDm-jb=f r-aA.t-wr.t</named-content>). Légende de la déesse Hathor : « Qu’elle place/présente son bras devant Sa Majesté (afin de) présenter/dévoiler/révéler( ?) l’oisillonne (i.e. l’enfant féminin héritière) grandement » (<named-content content-type="traslitterazione">d=s a=s xft Hm=f snA</named-content>(?) <named-content content-type="traslitterazione">TA.t r-aA.t-wr.t</named-content>) = Coyette, dans Cannuyer et Vialle (éd.), <i>Les naissances merveilleuses en Orient</i>, 2015, p. 100 ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, 228, 4 et 7 (<named-content content-type="traslitterazione">r-aA.t-wr.t</named-content>) = Sethe, <i>Urk.</i> IV. <i>Übersetzung</i>, 1914, p. 106 ; Naville, <i>Deir el Bahari</i> II, 1895, pl. LII. Voir également comme deuxième exemple, dans la tombe de Iamounedjeh (premier héraut royal et directeur de la porte, TT 84, règne de Thoutmosis III), la légende du tableau mettant en scène des Asiatiques apportant leurs tributs au roi : « Apparition du roi sur le grand trône dans le palais d’Héliopolis du Sud. Son coeur se réjouit grandement en bravoure et en victoire. Après cela, apporter les tributs (…) » (<named-content content-type="traslitterazione">xa.t nsw.t m s.t wr.t m aH nyw Jwnw 5ma. Aw-jb=f r-aA.t-wr.t m on.t m nx.t. M-x.t nn jn.t jn.w</named-content> (…)) = Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, 951, 4 = Blumenthal et <i>al.</i>, <i>Urk.</i> IV, <i>Übersetzung</i>, 1984, p. 349-51 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960, p. 168-69 (9).↑
- <i>Wb</i> I, 164, 2-3 = <i>Wb Beleg</i> I, p. 30 [3]. Notons qu’ils considèrent que notre papyrus date de la XVIII<sup>e</sup> dynastie.↑
- Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, p. 73-75 et pl. 81 [scène 131-5], p. 75-77 et pl. 82 [scène 131-6], p. 98 et pl. 97 [131-17] et p. 98-99 et pl. 98.↑
- Polz, <i>Der Beginn des Neuen Reiches</i>, 2007, p. 282-84 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 103-06 et pl. 10 ; Kampp, <i>Thebanische Nekropole</i>, I, 1996, p. 330-33 et fig. 213-214 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960, p. 167 et plan p. 160 ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 435 [4, a]. Les principales dégradations modernes proviennent notamment du fait que, durant le XIX<sup>e</sup> siècle, la tombe a longtemps servi de maison de fouilles ainsi que de résidences à plusieurs égyptologues tels que Wilkinson, Hay, Hogg et son ami Fresnel, puis Lepsius suivi par Rhind et ensuite par l’artiste américain Smith. La tombe reste d'ailleurs de nos jours connue comme étant « la maison de Wilkinson ».↑
- Dans les autres sources concernant Ouseramon, lorsque sa filiation paternelle sous la forme Âamtjou est précisée, Ouseramon est soit <named-content content-type="traslitterazione">jr~n jmy-rA njw.t TAty</named-content> soit <named-content content-type="traslitterazione">sA jmy-rA njw.t TAty</named-content> : Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, pl. 11a-c, e, g ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, pl. 98 ; Caminos et James, <i>Gebel es-Silsilah</i>, I, 1963, pl. 47 ; Davies et Macadam, <i>Funerary Cones</i>, I, 1957, p. 21 [358, 370].↑
- <i>Wb</i> II, 175, 5, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> » ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 77840, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> » et DZA 24.458.560, 24.458.570, accessible à l’adresse <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/ ">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consultée le 15/03/2019).↑
- Demarée, <i>Ramesside Ostraca</i>, 2002, p. 20 [5672] et pl. 44 ; K<i>RI</i> VI, 1983, 660, 13 [A.27] = K<i>RITA</i> VI, 2012, p. 468 [A.27] ; Ward, dans Leonard Jr. et Williams (éd.), <i>Essays in Ancient Civilization</i>, 1989, p. 296 [5.]. Remarquons cependant que la graphie ne présente pas le signe <named-content content-type="traslitterazione">t</named-content>, détail qui a son importance dans la discussion problématique de cet article.↑
- Schneider, <i>Asiatische Personennamen</i>, 1992, p. 290 [F 8].↑
- O. CGC 25209 r<sup>o</sup>, l. 2 (provient de la tombe de Ramsès VI, usurpé de Ramsès V, KV 9) = Quack, dans Janowski et Schwemer (éd.), <i>Hymnen, Klagelieder und Gebete</i>, 2013, p. 177 [5.6] ; Quack, dans Grund <i>et al.</i> (éd.), <i>Festschrift für Bernd Janowski</i>, 2013, p. 572-73 ; Barucq et Daumas, <i>Hymnes et prières</i>, 1980, p. 105-06 [19] ; Daressy, <i>Ostraca</i>, 1901, p. 41 [25209] et pl. XXXVII [25209] ; Erman, <i>ZÄS</i> 38 (1900), p. 30-33 ; TLA DZA 24.458.450, accessible à l’adresse <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consultée le 18/03/2019). Se référer aussi à la graphie de <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> avec le déterminatif divin présente sur un ostracon répertorié sur une fiche manuscrite du <i>Wörterbuch</i> : TLA DZA 24.458.500, accessible à l’adresse <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/">http://aaew.bbaw.de/tla/</a> (consultée le 18/03/2019).↑
- À corriger en faucon sur le pavois (Gardiner G7) d’après la photo de l’objet sur la planche de Daressy. Notons que la graphie hiératique du phallus est très proche de celle répertoriée par Möeller dans le papyrus Abbott (daté de Ramsès IX).↑
- Pap. Brooklyn 47.218.84, page [x+12,1] : « (XI,11) (…) Les êtres sont placés sur le <i>djed</i>, un vagin en métal près de lui, car les deux soeurs (XII,1) sont à proximité du phallus (…) » = Meeks, <i>Mythes et Légendes du Delta</i>, 2006, p. 25, 65-66 n. 105, 119 n. 382 et p. 480 pl. 12.↑
- La permutation entre le déterminatif divin (dieu assis ou faucon sur le pavois : A40 ou G7) et celui de l’homme assis (A1) pour un même mot pouvant qualifier des entités de natures différentes suivant le contexte est bien connu dans la documentation égyptienne, notamment pour le mot <named-content content-type="traslitterazione">jt</named-content> « père », renvoyant tantôt au père divin, tantôt au père humain : <i>Wb</i> I, 141, 10-13 ; <i>AnLex</i> 77.0493, 78.0535, 79.0366 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 32820 et les fiches manuscrites correspondantes (dernier accès le 11/04/2019) ; Lesko, <i>DLE</i><sup>2</sup>, 2002, p. 50. Il en est de même pour le mot <named-content content-type="traslitterazione">wtT/wttw/wtTw</named-content> « géniteur, père » : VÉgA ID 6558 (consultable à l’adresse <a href="http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr/acceder-a-loutil/">http://vega-vocabulaire-egyptien-ancien.fr/acceder-a-loutil/</a>, dernier accès le 11/04/2019) ; <i>Wb</i> I, 382, 10-12 ; <i>AnLex</i> 77.1097 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 51310 et les fiches manuscrites correspondantes (dernier accès le 11/04/2019) ; F<i>CD</i>, 1962, p. 72 ; Hannig, <i>ÄWb</i>, I, 2003, p. 387 {8696} ; Hannig, <i>ÄWb</i>, II/1, 2006, p. 745 {8696}.↑
- Pour d’autres cas dans lesquels le déterminatif de l’homme assis (A1) qualifie des éléments qui appartiennent au grand ensemble « être humain masculin », voir par exemple la graphie du mot <named-content content-type="traslitterazione">jHwn</named-content> « enfant, adolescent, jeune homme » dans le papyrus Anastasi I, 1, 3 (pap. BM EA 10247 : lettre satirique envoyée par un scribe à un autre scribe). Dans cet exemple hiératique, le mot est, entre autres, déterminé par le signe A1 : VÉgA ID 7525 (dernier accès le 11/04/2019) ; <i>Wb</i> I, 122 ; Lesko, <i>DLE</i><sup>2</sup>, I, 2002, p. 44 [A1, 1, 3] ; Gardiner, <i>Egyptian Hieratic Texts</i>, 1911, p. 2a [l. 13]. Se référer également à la graphie du mot <named-content content-type="traslitterazione">aDd</named-content> « jeune homme, adolescent, serviteur » ainsi qu’à celle de son pendant féminin <named-content content-type="traslitterazione">aDd.t</named-content> « jeune femme, adolescente » présentant respectivement, entre autres, les déterminatifs de l’homme assis (A1) et de la femme assise (B1). Pour <named-content content-type="traslitterazione">aDd</named-content> : VÉgA ID 6773 (dernier accès le 11/04/2019) ; <i>Wb</i> I, 242, 11-17 ; <i>AnLex</i> 77.0797, 78.0842, 79.0574 ; Lesko, <i>DLE</i><sup>2</sup>, I, 2002, p. 84-85 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 42290 (dernier accès le 11/04/2019) ; <i><a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">aDd</named-content> ; <named-content content-type="traslitterazione">aDd</named-content>… ». Pour <named-content content-type="traslitterazione">aDd.t</named-content> : VÉgA ID 6775 (dernier accès le 11/04/2019) ; <i>Wb</i> I, 242, 18-19 ; <i>AnLex</i> 79.0575 ; Lesko, <i>DLE</i><sup>2</sup>, I, 2002, p. 85 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 42300 (dernier accès le 11/04/2019). Sur ces deux termes, voir aussi Feucht, <i>Das Kind im alten Ägypten</i>, 1995, p. 515-18.↑
- Schneider, <i>Asiatische Personennamen</i>, 1992, p. 71-72 [N 129] ; <i>PN</i> I, 1935-1977, p. 61 [6]. Sous cet anthroponyme, tous deux répertorient uniquement le vizir Âamtjou. Une troisième possibilité, permettant de concilier les deux points de vue, pourrait peut-être être envisagée. Il s’agirait de considérer que c’est bien le signe <named-content content-type="traslitterazione">r</named-content> qui est écrit, et non celui de l’oeuf, tout en étant suivi par le nom propre Âamtjou inscrit au moyen de la graphie pseudo-étymologique. La phrase serait alors : « [Sa Majesté a dit : "[J’]approuve grandement <sup>3</sup> Ouseramon plus que/à la place d’Âamtjou (i.e. "c’est considérable : (son) phallus"). [Depuis] combien de temps […]" » (<named-content content-type="traslitterazione">[9d~jn Hm=f : "jb=j]</named-content><sup> 3</sup> <named-content content-type="traslitterazione">hn (r) Wsr-Jmn r aA.t mTA(=f). Wr n rnp[.wt r tAy]</named-content>" »). Cette solution ne résoudrait cependant pas entièrement les deux problèmes majeurs que sont le substantif féminin <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> ainsi que le sens produit par la para-étymologie ainsi créée afin de nommer Âamtjou.↑
- Comme suggéré par Federico Poole, communication personnelle.↑
- De notre point de vue, si la filiation directe entre Ouseramon et Âamtjou était effectivement exprimée ici, elle ne le serait uniquement qu’à travers une évocation de type sonore par le biais de la figure de style de l’assonance, jeu bien connu dans la littérature égyptienne et serait ainsi un marqueur supplémentaire de la qualité rédactionnelle de cette composition. Federico Poole nous fait cependant pertinemment remarquer que, dans le choix de traduction que nous privilégions, <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> et <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> sont séparés non seulement comme mots mais qu’ils appartiennent également à deux phrases indépendantes séparées prosodiquement. Il ajoute que l’on peut même imaginer que le lecteur fasse une pause après <named-content content-type="traslitterazione">aA.t</named-content> avant de débuter la lecture de la phrase suivante commençant par <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content>. L’hypothèse d’une résonnance exclusivement auditive qui aurait alors pour objectif d’évoquer en filigrane la légitimité héréditaire d’Ouseramon à exercer le vizirat pose donc problème et s’en trouve de fait fragilisée.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 8 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3 ; Kruchten, <i>Le grand texte oraculaire de Djéhoutymose</i>, 1986, p. 43, 44 et n. 1 ; Černý, <i>BIFAO</i> 72 (1972), p. 67-68 [91-93] ; Théodoridès, <i>RIDA</i> 14 (1967), p. 112 et n. 3 ; Černý, <i>BIFAO</i> 41 (1942), p. 19-21 [36-37] ; Černý, <i>BIFAO</i> 35 (1935), p. 54-55.↑
- Stauder, <i>Annuaire de l'EPHE, Section des sciences historiques et philologiques</i> 147 (2016), <a href="http://ashp.revues.org/1799">http://ashp.revues.org/1799</a>. Pour le signe <i>šps</i>, voir Möller II, 26.↑
- Je remercie l’un de mes deux relecteurs anonymes pour cette suggestion de transcription.↑
- Voir sa restitution du nom du père d’Ouseramon dans sa traduction et ses notes de traduction mais pas dans sa transcription hiéroglyphique (Helck, dans Firchow [éd.], <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112, 115) et sa restitution de <named-content content-type="traslitterazione">Dd=f</named-content> seulement dans sa transcription publiée dans les <i>Urkunden</i> (Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 11).↑
- Stauder, dans Allen <i>et al.</i> (éd.), <i>Coping with Obscurity</i>, 2016, p. 169-99 ; Stauder, <i>The Earlier Egyptian Passive</i>, 2014, p. 324-34 ; Junge, <i>Late Egyptian Grammar</i>, 2001, p. 97-99 [§ 2.3.2 (1)], 131-131 [3.3.1 (3)] ; Winand, <i>Études de néo-égyptien 1</i>, 1992, p. 264-65 [§ 418-419] ; Silverman, dans Posener-Kriéger (éd.), <i>Mélanges Gamal eddin Mokhtar</i>, II, 1985, p. 276-77 ; Depuydt, <i>OLP</i> 14 (1983), p. 13-54 ; Polotsky, <i>IOS</i> 6 (1976), p. 14-25 ; de Cenival, <i>RdE</i> 24 (1972), p. 40-45 (en part. p. 41) ; Westendorf, <i>ZÄS</i> 84 (1959), p. 147-55 ; Gardiner, <i>Egyptian Grammar</i>, 1957<sup>3</sup>, § 129-30, 189, 1, 440, 1, 442, 3, 452, 4.↑
- Černý, <i>Notebook</i>, MSS 17.151, p. 35.↑
- <named-content content-type="traslitterazione">xay</named-content> : Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 13 = Helck, <i>Urk.</i> IV. <i>Übersetzung</i>, 1961, p. 71 (<i>Es glänzen die Augen</i>) ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3, 115 (<i>Es glänzen seine Augen</i>) ; suivi par Cumming, <i>Egyptian Historical Records</i>, II, 1984, p. 97 (<i>He has been found as a man of whom men say, ‘’The eyes shine being full of ideas</i>…) et Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 99 (<i>es erstrahlen [seine] Augen</i>) ; <i>Wb</i> III, 239, 4-241, 2 ; <i>AnLex</i> 77.3008, 78.2957, 79.2158.↑
- <i>Wb</i> V, 636, 1-2 ; <i>AnLex</i> 77.5300 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 186360 (<i>geblendet sein [von den Augen], durchbohren [mit den Augen]</i>) et DZA 31.879.390 et 31.879.400 (dernier accès le 03/02/2018) ; Devaud, <i>Kêmi</i> 2 (1929), p. 17 [14].↑
- Wente, <i>Letters from Ancient Egypt</i>, 1990, p. 98-110 ; Fischer-Elfert, <i>Die satirische Streitschrift des Papyrus Anastasi I</i>, 1986, p. 95, 98 ; Gardiner, <i>Egyptian Hieratic Texts</i>, 1911, p. 14* [VIII.], 20 ; Birch, <i>Select Papyri</i>, I/2, 1842, pl. XLV.↑
- Caminos, <i>LEM</i>, 1954, p. 381-83 ; Gardiner, <i>LEM</i>, 1937, p. 102 (10-11) ; Blackman et Peet, <i>JEA</i> 11 (1925), p. 287 et n. 14 ; Erman et Lange, <i>Papyrus Lansing</i>, 1925, p. 20-21, 48 ; Budge, <i>Hieratic Papyri in the British Museum</i>, 1923, pl. 17-18.↑
- Demarée, <i>The Bankes Late Ramesside Papyri</i>, 2006, p. 10-11 et pl. 7 ; Wente, <i>Letters from Ancient Egypt</i>, 1990, p. 203 [330] ; Edwards, <i>JEA</i> 68 (1982), p. 132-33 et n. a et pl. XIII. Consulter également l’édition d’I. Hafemann, accessible en ligne sur le TLA : <a href="http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/GetTextDetails?u=guest&f=0&l=0&tc=18953&db=0">http://aaew.bbaw.de/tla/servlet/GetTextDetails?u=guest&f=0&l=0&tc=18953&db=0</a> (dernière consultation le 09/04/2019).↑
- Vernus, <i>Sagesses de l'Égypte pharaonique</i>, 2010<sup>2</sup>, p. 441-52 (notamment p. 448 et n. 31 « un éblouissement des pupilles, un éblouissement des yeux ») ; Quack, dans Hoffmann et Quack (éd.), <i>Anthologie der demotischen Literatur</i>, 2007, p. 237, 360-61 ; Winand, <i>ChronEg</i> LXXIII/145 (1998), p. 42-53 (notamment p. 52 [17] « regard étincelant ») ; Quack, <i>WdO</i> 24 (1993), p. 17 et n. 74 ; Jasnow, <i>A Late Period Hieratic Wisdom Text</i>, 1992, p. 96 [17.], 109 [5/17, n. FF] et fig. 10-11.↑
- Pour <named-content content-type="traslitterazione">xn</named-content> « discours, paroles, affaire, plainte, pétition, savoir cognitif » : <i>Wb</i> III, 289, 1-14 ; <i>AnLex</i> 77.3090, 78.3034, 79.2216 ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 117520 (dernier accès le 04/03/2018) ; <i><a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">xn</named-content> » ; F<i>CD</i>, 1962, p. 192 ; Ockinga, <i>JEA</i> 69 (1983), p. 89-90.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 14 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3, 115.↑
- Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 115 ; Stauder, <i>Annuaire de l'EPHE, Section des sciences historiques et philologiques</i> 147 (2016), <a href="http://ashp.revues.org/1799">http://ashp.revues.org/1799</a>.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 18 ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3, 115 ; Černý, <i>Notebook MSS</i> 17.151, p. 35. L’ostracon CGC 25339 mentionne le vizir de Ramsès II Thoutmose, daté de la fin de son règne (entre l’an 21 et l’an 30 ?) : Raedler, dans Gundlach et Klug (éd.), <i>Das ägyptische Königtum</i>, 2004, p. 292 et n. 111, p. 297 ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 320-21, 456 [31,b] ; Weil, <i>Veziere</i>, 1908, p. 119 [§ 45] ; Daressy, <i>Ostraca</i>, 1901, p. 87-88 et pl. LX.↑
- Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 115 ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, 1076, 14-16 (Rekhmirê) ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, 968, 8-9 (Antef).↑
- Kruchten, <i>Les annales des prêtres de Karnak (XXI-XXIII<sup>mes</sup> dynasties)</i>, 1989, p. 12-23.↑
- En suivant, selon toute vraisemblance, la note de traduction et la restitution de Helck (Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1384, 5 ; Helck, dans Firchow [éd.], <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 112 fig. 3, 114).↑
- Signalons que nous retrouvons un exemple du même type de question-réponse postérieurement dans <i>Le voyage d’Ounamon</i> : <named-content content-type="traslitterazione">wr r pA hrw m-Dr jw=k n pA ntj Jmn jm</named-content> ? 5 <named-content content-type="traslitterazione">Abd hrw r pAjj</named-content> « Combien de jours jusqu’à maintenant depuis que tu es venu de la place où est Amon ? 5 mois entiers jusqu’à maintenant » : Gardiner, <i>LES</i>, 1932, p. 66, 7-9.↑
- Winand, <i>SAK</i> 13 (1986), p. 306-7. Pour les traces de néo-égyptien présentes dans notre texte, voir Neveu, <i>La langue des Ramsès</i>, 1996, p. 4-5, 10-11, 13 ; Černý, <i>JEA</i> 23 (1937), p. 57-59.↑
- Chantrain et Winand, <i>RdE</i> 63 (2012), p. 43-66 ; Oréal, <i>Les particules en égyptien ancien</i>, 2011, p. 437-86.↑
- Comparez avec la description des trois qualités éminentes du canditat dans la <i>Nomination</i> (TT 131) : <named-content content-type="traslitterazione">Hmw-jb Htp(w) od-nfr</named-content> « c’est quelqu’un à l’esprit expert, quelqu’un d’apaisé, quelqu’un à l’excellent caractère » (col. 25, 2<sup>e</sup> discours des courtisans = Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, pl. I, col. 25).↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 3-21 et pl. 1 ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, p. 73-75 et pl. 17a, 42-43, 72, 81 [scène 131-5] ; Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1380-83 [420] = Helck, <i>Urk.</i> IV. <i>Übersetzung</i>, 1961, p. 70-71 [420] ; PM I<sup>2</sup>/1, 1960<sup>2</sup>, p. 246 [8].↑
- Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 107-17.↑
- Stauder, dans Vuilleumier et Meyrat (éd.), <i>Mélanges pour une collègue distinguée</i>, (à paraître), § 8 ; Gnirs, dans Bickel (éd.), <i>Studien zum historischen Bewusstsein in der Thutmosidenzeit</i>, 2013, p. 138-43. Sur la <i>Königsnovelle</i> d’une manière plus générale, lire entre autres Loprieno, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 277-95.↑
- Vernus, <i>Sagesses de l’Égypte ancienne</i>, 2010<sup>2</sup>, p. 59-62, 71-72 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 23-54 et pl. 2 ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, p. 75-77 [scène 131-6] et pl. 18-19, 72, 82 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 246 [9.II].↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 55-66 et pl. III a-b ; Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, p. 77 [scène 131-8] et pl. 17b-c, 74, 84 ; Lichtheim, <i>Ancient Egyptian Literature</i>, II, 1976, p. 21-24 ; Faulkner, <i>JEA</i> 41 (1955), p. 18-29 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 209 [5] (R) ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 246 [12] (W) ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 132 [6] (H) ; Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, p. 15-17, 84-88 et pl. XIII-XV, CXVI-CXVIII (synopses des versions de Rekhmirê, d’Ouseramon et d’Hapou).↑
- Tallet, dans Warmenbol et Angenot (éd.), <i>Thèbes aux 101 portes</i>, 2010, p. 153-63 ; Tallet, <i>ChronEg</i> LXXX/159 (2005), p. 66-75 ; Quirke, <i>Titles and Bureaux</i>, 2004, p. 18-23 ; Lorton, dans Bryan et Lorton (éd.), <i>Essays in Egyptology</i>, 1994, p. 147-55 ; Van Den Boorn, <i>Duties of the Vizier</i>, 1988 ; Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. XXVI-XXVIII, CXIX-CXXII (synopses des versions de Rekhmirê, d’Ouseramon, d’Aménémopé et de Paser).↑
- Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. XXIV.↑
- Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1960<sup>3</sup>, 1071-85 [325] ; Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. XI-XII ; Gardiner, <i>ZÄS</i> 60 (1925), p. 62-76.↑
- Cardin et Goyon (dir.), <i>Trésors d’Égypte</i>, 2004, p. 24-29 [HC 1] ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 88-91 et pl. 12 ; Eichler, <i>SAK</i> 25 (1998), p. 62 ; Kruchten, <i>Les annales des prêtres de Karnak (XXI-XXIII<sup>mes</sup> dynasties)</i>, 1989, p. 188-89 ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1960<sup>3</sup>, 1031, 15-16.↑
- Kruchten, <i>Les annales des prêtres de Karnak (XXI-XXIII<sup>mes</sup> dynasties)</i>, 1989, p. 16-18, 147-204 (en particulier p. 147-49, 161-62, 186-92). Voir plus récemment Quack, <i>SAK</i> 36 (2007), p. 249-95 ; Quack, dans Assmann et Bommas (éd.), <i>Ägyptische Mysterien?</i>, 2002, p. 95-108.↑
- VÉgA ID 5282 ; <i>Wb</i> II, 494, 10-495, 12 ; <i>AnLex</i> 77.2510, 78.2504, 79.1833 ; <i><a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">hnn</named-content> » ; F<i>CD</i>, 1962, p. 159.↑
- « Faire une inclinaison de la tête, approuver ». Voir notamment Kruchten, <i>Le grand texte oraculaire de Djéhoutymose</i>, 1986, p. 46 et n. 5, 47 et n. 1-3, 105 et n. 1 ; Kákosy, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> IV, 1982, col. 600-6, <i>s.v.</i> « Orakel » ; Vernus, <i>CahKarn</i> 6 (1973-1977), p. 229 (ar) ; Černý, dans Parker, <i>A Saite Oracle Papyrus</i>, 1962, p. 35-48 (notamment p. 44-45) ; Černý, <i>BIFAO</i> 35 (1935), p. 56-57 ; Černý, <i>BIFAO</i> 30 (1930), p. 491-96.↑
- Statue CGC 42185, inscription I, <named-content content-type="traslitterazione">b</named-content> (côté gauche de la statue) : K<i>RI</i> IV, 1982, 129-131 = K<i>RITA</i> IV, 2003, p. 98-99 = K<i>RITANC</i> IV, 2014, p. 112-13.↑
- Černý, <i>Notebook MSS</i> 17.151, p. 35 ; Faulkner, <i>JEA</i> 41 (1955), p. 19 fig. 1 (l. 2) ; Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. XIV. Pour <named-content content-type="traslitterazione">dhn</named-content> « promouvoir, désigner, nommer, mettre en place, insérer dans un bureau/une fonction » : <i>Wb</i> V, 479, 6-21 ; <i>AnLex</i> 77.5082, 79.3581 ; <i><a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">dhn</named-content> » ; TLA Lemma n<sup>o</sup> 180290 (dernier accès le 04/03/2018) ; F<i>CD</i>, 1962, p. 315.↑
- Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994, pl. 84 ; Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. CXVI.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1385-90 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 192 (17) ; Davies, <i>The Tomb of Ḳen-Amūn at Thebes</i>, I, 1930, p. 17-19 et pl. VIII.↑
- Willems, dans Flossmann-Schütze <i>et al.</i> (éd.), <i>Kleine Götter – Grosse Götter</i>, 2013, p. 553-58 ; Lloyd, dans Lloyd (éd.), <i>Studies in Pharaonic Religion and Society</i>, 1992, p. 24 (2cIX) ; Sethe, <i>Urk.</i> VII, 1935, 34, 1 ; Newberry et Griffith, <i>Beni Hassan</i>, I, 1893, p. 65 [7] et pl. XXVI, col. 184-186.↑
- Willems, dans Flossmann-Schütze <i>et al.</i> (éd.), <i>Kleine Götter – Grosse Götter</i>, 2013, p. 553-58 ; Zonhoven, <i>ZÄS</i> 125 (1998), p. 84-85 (§ 5) ; Derchain, <i>RdE</i> 43 (1992), p. 35-47 ; Goedicke, dans Anonyme (éd.), <i>Festschrift zum 150 jährigen Bestehen des Berliner Ägyptischen Museums</i>, 1974, p. 87, 94 (r) et pl. 8 ; de Buck, dans Blackman <i>et al.</i> (éd.), <i>Studia Aegyptiaca</i>, I, 1938, p. 49 (l. 9-10). Attention cependant : <named-content content-type="traslitterazione">mTA</named-content> désignerait peut-être ici un certain type de tissu. Pour la datation du texte, voir en dernier lieu Stauder, <i>Linguistic Dating of Middle Egyptian Literary Text</i>, 2013, p. 249-57.↑
- Obsomer, <i>Sésostris I<sup>er</sup></i>, 1995, p. 676-81 [137] (et bibliographie antérieure) ; Smith, <i>The Fortress of Buhen</i>, 1976, p. 39-41 et pl. LXIX.1 ; Bosticco, <i>Museo Archeologico di Firenze</i>, I, 1959, p. 31-33 [29] et pl. 29b.↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 99, 101 ; Feucht, <i>Das Kind im Alten Ägypten</i>, 1995, p. 248 ; Janssen et Janssen, <i>Growing Up and Getting Old in Ancient Egypt</i>, 1990, p. 94 ; Westendorf, dans Helck et Otto (éd.), <i>LÄ</i> I, 1975, col. 728, <i>s.v.</i> « Beschneidung » ; Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 115. Contra : Quack, dans Berlejung <i>et al.</i> (éd.), <i>Menschenbilder und Körperkonzepte</i>, 2012, p. 595-96.↑
- Willems, dans Flossmann-Schütze <i>et al.</i> (éd.), <i>Kleine Götter – Grosse Götter</i>, 2013, p. 553-58 ; Quack, dans Berlejung <i>et al.</i> (éd.), <i>Menschenbilder und Körperkonzepte</i>, 2012, p. 561-51 ; Megahed et Vymazalovà, <i>Anthropologia</i> 49/2 (2011), p. 155-64 ; Spigelman, <i>BACE</i> 8 (1997), p. 91-100 ; Bailey, <i>BACE</i> 7 (1996), p. 15-28 ; Feucht, <i>Das Kind im Alten Ägypten</i>, 1995, p. 245-55 ; Westendorf, dans Helck et Otto (éd.), <i>LÄ</i> I, 1975, col. 727-29, <i>s.v.</i> « Beschneidung » ; de Wit, <i>ZÄS</i> 99 (1972), p. 41-48 ; Jonckheere, <i>Centaurus</i> 1/3 (1951), p. 212-34.↑
- Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 163-64.↑
- Afin de prolonger l’explication de ce passage, mentionnons, en dernière hypothèse, qu’en prenant en compte le sens plus abstrait de valeur d’échange qu’a l’argent, la phrase pourrait peut-être aussi se comprendre de cette manière : le vizir est quelqu’un qui accorde plus d’échange que le roi, il est plus accessible que le roi. Cette formulation viendrait donc illustrer le rôle d’intermédiaire qu’accomplit le vizir. La fragilité de l’argument rend cependant cette proposition d’interprétation discutable en l’état actuel de conservation du texte.↑
- Helck, dans Firchow (éd.), <i>Ägyptologische Studien</i>, 1955, p. 115.↑
- <i>Wb</i> III, 244, 10-245, 22 ; <i>AnLex</i> 77.3020, 78.2961, 79.2166 ; <i><a href="https://aegyptologie.philhist.unibas.ch/fileadmin/user_upload/aegyptologie/Forschung/Werkzeuge/Wortdiskussionen/Wortdiskussionen_Gesamtdokument.pdf">Wortdiskussionen</a>, s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">xwj</named-content> » ; Grandet, <i>DiscEg</i> 8 (1987), p. 89-90, n. 17 (pour la bibliographie supplémentaire). Pour <named-content content-type="traslitterazione">xw Km.t/tA.wy</named-content> voir notamment Galán, <i>JNES</i> 59/4 (2000), p. 255-64 (en particulier p. 260-61 et n. 39) ; Grimal, <i>Les termes de la propagande royale égyptienne</i>, 1986, p. 75, 328-29. Voir quelques exemples d’emplois de <named-content content-type="traslitterazione">xw</named-content> dans la stèle de Kouban (l. 2 = K<i>RI</i> II, 1979, 354, 2 [126] : <named-content content-type="traslitterazione">xw~n=f Km.t m DnH=f</named-content>), dans la version d’Abou Simbel de la stèle du premier mariage hittite (l. 12-13 = K<i>RI</i> II, 1979, 238, 3 [66] : <named-content content-type="traslitterazione">xw Km.t mk jdb.wy jr tAS=f r mrr=f</named-content>) ainsi que dans la stèle Ismaïlia 2758 (côté gauche, l. 3 = K<i>RI</i> II, 1979, 304, 3 : <named-content content-type="traslitterazione">xa=T m kA nrp r xw Km.t</named-content>).↑
- VÉgA ID 1183, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">nbw</named-content> » ; Ogden, dans Nicholson et Shaw (éd.), <i>Ancient Egyptian Materials and Technology</i>, 2000, p. 161-66 ; Aufrère, <i>L’univers minéral</i>, II, 1991, p. 367-74 (et plus généralement le chapitre consacré à « la théologie de l’or et des divers alliages aurifères » p. 353-406. Sur la nature des dieux et du souverain sous leur aspect minéral, voir plus précisément Aufrère, <i>L’univers minéral</i>, I, 1991, p. 311-19) ; Grimal, <i>Les termes de la propagande royale</i>, 1986, p. 126-28 ; Coche-Zivie, <i>BIFAO</i> 74 (1974), p. 105-9 ; Grapow, <i>Die bildliche Ausdrücke des Aegyptischen</i>, 1924, p. 53, 57-58. Plus généralement, sur les métaphores et figures de styles égyptiennes, voir Guglielmi, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 465–97 ; Brunner, dans Helck et Otto (éd.), <i>LÄ</i> I, 1975, col. 805–11, <i>s.v.</i> « Bildliche Ausdrücke und Übertragungen » ; Osing, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> II, 1977, col. 618–24, <i>s.v.</i> « Gleichnis » ; Guglielmi, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> VI, 1986, col. 22–41, <i>s.v.</i> « Stilmittel » ; Guglielmi, dans Helck et Westendorf (éd.), <i>LÄ</i> VI, 1986, col. 986–89, <i>s.v.</i> « Vergleich ». Voir aussi la toute récente publication de la thèse de doctorat de Hsu, <i>Bilder für den Pharao</i>, 2017.↑
- Stèle de la Tempête, r<sup>o</sup> 12 = v<sup>o</sup> 14 : Biston-Moulin, <i>CahKarn</i> 15 (2015), p. 46-49 (§ 2) ; Beylage, <i>Aufbau der königlichen Stelentexte</i>, 2002, p. 77-85 (notamment p. 83) ; Klug, <i>Königliche Stelen</i>, 2002, p. 35-46 (notamment p. 40) et p. 501-2 (bibliographie) ; Ritner et Moeller, <i>JNES</i> 73/1 (2014), p. 7 ; Allen et Wiener, <i>JNES</i> 57/1 (1998), p. 3-5, 14, 20 ; Helck, <i>Historisch-biographische Texte</i>, 1975, p. 108 [124] ; Vandersleyen, <i>RdE</i> 19 (1967), p. 125.↑
- <i>Wb</i> V, 538, 20 ; <i>AnLex</i> 77.5170, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">Dam n(y) nsw.wt</named-content> » et <i>Wb</i> V, 544, 18 ; <i>AnLex</i> 77.5172, 78.4888, <i>s.v.</i> « <named-content content-type="traslitterazione">Dw n(y) nbw</named-content> ».↑
- Schiff Giorgini, <i>Soleb</i> V, 1998, pl. 302-303.↑
- Brunner, <i>Die südlichen Räume des Tempels von Luxor</i>, 1977, p. 70, fig. 21.↑
- Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1658, 13 [563] et Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 1961, 11 [744].↑
- K<i>RI</i> II, 1979, 433, 11 [158.B.4] ; Coche-Zivie, <i>BIFAO</i> 74 (1974), p. 105 ; <i>AnLex</i> 79.3632.↑
- The Epigraphic Survey, <i>Medinet Habu</i>, VIII, 1970, p. 12 et pl. 623.↑
- KIU 1730 (pour « Karnak Identifiant Unique » qui permet d’accéder aux notices complètes des documents de Karnak [textes hiéroglyphiques, photographies, bibliographie, etc.] dans le projet Karnak, CNRS, USR 3172-CFEETK/UMR 5140-Univ. Montpellier, Équipe ENiM - Programme « Investissement d’Avenir » ANR-11-LABX-0032-01 LabEx Archimede) à l’adresse <a href="http://sith.huma-num.fr/karnak">http://sith.huma-num.fr/karnak</a> – consultée le 20/03/2018 ; Sethe, Urk. IV, 1961<sup>3</sup>, 362, 8.↑
- Statue BM 48, l. 10 (= Salt 1829) : PM II<sup>2</sup>, 1972<sup>2</sup>, p. 454 ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, 546, 11 ; Edwards, <i>Hieroglyphic Texts</i>, 1939, p. 5 et pl. V. Statue CGC 1013 : Borchardt, <i>Statuen und Statuetten</i>, IV, 1934, p. 26.↑
- Binder, <i>The Gold of Honour</i>, 2008, exergue et p. 286 [004] ; Murnane, <i>Texts from the Amarna Period</i>, 1995, p. 116 [58-B.5] ; Helck, <i>Urk.</i> IV, 1984<sup>2</sup>, 2000, 8 = Helck, <i>Urk.</i> IV. <i>Übersetzung</i>, 1961, p. 352 ; Sandman, <i>Texts from the Time of Akhenaten</i>, 1938, p. 96 ; Davies, <i>The Rock Tombs of el Amarna</i>, VI, 1908, p. 23 et pl. XXX.↑
- Ogden, dans Nicholson et Shaw (éd.), <i>Ancient Egyptian Materials and Technology</i>, 2000, p. 170-71 ; Schwarz, <i>ZÄS</i> 123 (1996), p. 69-84 ; Aufrère, <i>L’univers minéral</i>, II, 1991, p. 407-28 (chapitre consacré à la « théologie de l’argent ») ; Grapow, <i>Die bildliche Ausdrücke des Aegyptischen</i>, 1924, p. 57-58.↑
- Hornung, <i>Der ägyptische Mythos von der Himmelskuh</i>, 1991<sup>2</sup>, p. 1, 37,5, 52 n. 6 ; Maystre, <i>BIFAO</i> 40 (1941), p. 53-115.↑
- Vandier, <i>Le papyrus Jumilhac</i>, 1961, p. 124, 180-81 [370].↑
- Faulkner, <i>JEA</i> 22 (1936), p. 131 ; Faulkner, <i>The Papyrus Bremner-Rhind</i>, 1933, p. 29, 6.↑
- K<i>RI</i> II, 1979, 233 [66] (versions connues du texte), 237, 14-15 ; Kuentz, <i>ASAE</i> 25 (1925), p. 197, 228.↑
- Gale et Stos-Gale, <i>JEA</i> 67 (1981), p. 103-15 ; Lucas, <i>Ancient Egyptian Materials and Industries</i>, 1962<sup>4</sup>, p. 490-92 ; Harris, <i>Lexicographical Studies in Ancient Egyptian Minerals</i>, 1961, p. 32-50 ; Lucas, <i>JEA</i> 14 (1928), p. 313-19.↑
- Yoyotte, <i>ChronEg</i> XXVIII/55 (1953), p. 34-35 ; Leclant, <i>RdE</i> 8 (1951), p. 104-13 et fig. 5 et pl. 4.↑
- Lucas, <i>Ancient Egyptian Materials and Industries</i>, 1962<sup>4</sup>, p. 252 ; Lucas, dans Carter, <i>The Tomb of Tut-ankh-Amen</i>, III, 1933, p. 173-75 ; Lucas, dans Carter, <i>The Tomb of Tut-ankh-Amen</i>, II, 1927, p. 174-75.↑
- Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. XIV. La version de l’<i>Installation</i> dans la tombe d’Ouseramon (TT 131) est en lacune à cet endroit (Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, pl. 3). Voir cependant la planche synoptique de Davis (Davies, <i>Tomb of Rekh-mi-Rē<named-content content-type="traslitterazione">a</named-content></i>, 1943, pl. CXVI) qui a copié une partie de ce passage. Sur le métal-<named-content content-type="traslitterazione">Hmtj</named-content> et son utilisation métaphorique, notamment du roi comme rempart, voir <i>Wb</i> III, 99 et <i>Wb</i> I, 436-438 ; Aufrère, <i>L’univers minéral</i>, II, 1991, p. 438, 449-57 (chapitre consacré au « métaux cuivreux, plomb et étain », notamment p. 450) ; Grimal, <i>Les termes de la propagande royale</i>, 1986, p. 331-35 ; Græfe, <i>Untersuchungen zur Wortfamilie</i>-<named-content content-type="traslitterazione">bjA</named-content>, 1971 ; Grapow, <i>Die bildliche Ausdrücke des Aegyptischen</i>, 1924, p. 59, 163-64.↑
- Tablette hiératique DeB, v<sup>o</sup> II = Vernus, <i>RdE</i> 33 (1981), p. 89, n. 1, p. 107-8 et p. 110, n. a, p. 114, n. v, x ; Laboury, <i>La statuaire de Thoutmosis III</i>, 1998, p. 18.↑
- Shirley, dans Galán <i>et al.</i> (éd.), <i>Creativity and Innovation in the Reign of Hatshepsut</i>, 2014, p. 173-245 (notamment p. 176, 184-86) ; Bryan, dans Cline et O’Connor (éd.), <i>Thutmose III</i>, 2006, p. 69-77 ; Dorman, dans Cline et O’Connor (éd.), <i>Thutmose III</i>, 2006, p. 39-58 ; Dziobek, dans Assmann <i>et al.</i> (éd.), <i>Thebanische Beamtennekropolen</i>, 1995, p. 129-40.↑
- Dorman, dans Cline et O’Connor (éd.), <i>Thutmose III</i>, 2006, p. 46 ; Dziobek, <i>Denkmäler Vezirs User-Amun</i>, 1998, p. 98 ; Dorman, <i>The Monuments of Senenmut</i>, 1988, p. 33-34, n. 81.↑
- Megally, <i>Les variations et la transformation des formes hiératiques</i>, 1971, p. XVII-XXII. Se référer également à Davies et Laboury (éd.), <i>Oxford Handbook of Egyptian Epigraphy and Palaeography</i>, 2019.↑
- Schweitzer, dans Moers et al. (éd.), <i>Dating Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 177-90 ; Quack, dans Moers <i>et al.</i> (éd.), <i>Dating Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 405-69 ; Stauder, <i>Linguistic Dating of Middle Egyptian Literary Text</i>, 2013, en part. p. 57-68, 136-55, 499-522.↑
- Dresbach, <i>Das Wesirat</i>, 2012, p. 69-72 ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 460-64.↑
- Dorman, <i>The Monuments of Senenmut</i>, 1988, p. 33-34, 44.↑
- Loprieno, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 515-29.↑
- À titre de comparaison temporelle avec l’Histoire de France, c’est comme si une élaboration littéraire faisait actuellement référence (en 2019) à l'un des (premiers) ministres en exercice entre la 56<sup>e</sup> année du règne de Louis XIV (1699) et la 44<sup>e</sup> année du règne de Louis XV (1759) environ.↑
- K<i>RI</i> I, 1969, 336, 2-4 = K<i>RITA</i> I, 1993, p. 273 ; PM I<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 97 [4] ; Helck, <i>Verwaltung</i>, 1958, p. 285, 433 [2] ; Davies, <i>Two Ramesside Tombs</i>, 1927, p. 20-22 et pl. XV.↑
- Mathieu, dans Zivie-Coche et Guermeur (éd.), "<i>Parcourir l'éternité</i>", 2012, p. 819-52 (notamment p. 823-24 et bibliographie antérieure p. 819, n. 1) ; K<i>RI</i> III, 1980, 492, 14-494, 6 = K<i>RITA</i> III, 2000, p. 349-50 [221] = K<i>RITANC</i> III, 2013, p. 358-61 [221] ; PM III/2<sup>2</sup>, 1974<sup>2</sup>, p. 571-72.↑
- Dziobek, <i>Gräber Vezirs User-Amun</i>, 1994 ; Dziobek, <i>MDAIK</i> 45 (1989), p. 109-32.↑
- Maruéjol, <i>Thoutmosis III</i>, 2014<sup>2</sup>, p. 137-46, 204 ; Grandet, <i>Les pharaons du Nouvel Empire</i>, 2008, p. 81-94, 295-303 ; Redford, <i>The Wars in Syria and Palestine of Thutmose III</i>, 2003, p. 3-43 et fig. 1-4 ; PM II<sup>2</sup>, 1972<sup>2</sup>, p. 97-98 (280-282) ; Sethe, <i>Urk.</i> IV, 1961<sup>3</sup>, p. 647-75.↑
- Manassa, <i>Imagining the Past</i>, 2013, p. 66-101, 177-86 (<i>Prise de Joppé</i>) et 102-16, 187-94 (<i>Thoutmosis III en Asie</i>) ; Gnirs et Loprieno, dans Gundlach et Vogel (éd.), <i>Militärgeschichte des pharaonischen Ägypten</i>, 2008, p. 243-308 ; Spalinger, <i>The Transformation of an Ancient Egyptian Narrative</i>, 2002, en part. p. 317-46 et p. 347-65. À cela peut être ajouté <i>La Querelle d'Apophis et Seqenenrê</i> (papyrus Sallier I = pap. BM EA 10185) qui illustre, de manière plus générale, les productions littéraires ramessides d'une certaine mémoire de l'histoire. Ces textes sont néanmoins quelque peu différents de celui du papyrus Turin Cat. 1878 v<sup>o</sup>, l. 1-9 puisqu’ils apparaissent dans un contexte de guerres à l’étranger et développent un registre martial, alors que notre papyrus se situe, quant à lui, dans un contexte de nomination d’un individu.↑
- En dernier lieu, voir notamment Collombert, dans Charron et Barbotin (dir.), <i>Savoir et pouvoir à l’époque de Ramsès II</i>, 2016, p. 42-43 ; Snape, dans Snape et Collier (éd.), <i>Ramesside Studies in Honour of K.A. Kitchen</i>, 2011, p. 465-73.↑
- Pour le vizir Paser, voir notamment Obsomer, <i>Ramsès II</i>, 2012, p. 286-91 ; Raedler, dans Gundlach et Klug (éd.), <i>Das ägyptische Königtum</i>, 2004, p. 309-54 ; PM I/1<sup>2</sup>, 1960<sup>2</sup>, p. 221 [8].↑
- Stauder, <i>Linguistic Dating of Middle Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 215-36 (§ 3.4) ; Van der Plas, dans Moers <i>et al.</i> (éd.), <i>Dating Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 471-82 ; Hagen, <i>JARCE</i> 49 (2013), p. 77-79, 91 ; Van der Plas, <i>GöttMisz</i> 73 (1984), p. 51-52.↑
- Sur ce sujet, consulter par exemple Manassa, <i>Imagining the Past</i>, 2013, p. 143-63 ; Gnirs, dans Moers <i>et al.</i> (éd.), <i>Dating Egyptian Literary Texts</i>, 2013, p. 367-403 (part. p. 372-76, 384-94) ; Gnirs, dans Bickel (éd.), <i>Studien zum historischen Bewusstsein in der Thutmosidenzeit</i>, 2013, p. 127-86 ; Fischer-Elfert, dans Tait (éd.), <i>Egypt's View of its Past</i>, 2003, p. 119-37 ; Manassa, dans Melville et Slotsky (éd.), <i>Opening the Tablet Box</i>, 2010, p. 245-69 ; Moers, dans Assmann et Blumenthal (éd.), <i>Literatur und Politik im pharaonischen und ptolemäischen Ägypten</i>, 1999, p. 37-52 ; Eyre, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 415-33 ; Baines, dans Loprieno (éd.), <i>Ancient Egyptian Literature</i>, 1996, p. 157-74 (part. p. 166-67).↑
- Assmann, <i>La mémoire culturelle</i>, 2010, (en part. p. 29-43) ; Baines, dans Baines, <i>Visual and Written Culture in Ancient Egypt</i>, 2007, p. 179-201 ; Vernus, <i>Essai sur la conscience de l'histoire</i>, 1995 ; McDowell, dans Demarée et Egberts (éd.), <i>Village Voices</i>, 1992, p. 95-109.↑